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Jped

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#403318 Palais du livre

Posté par Jped - 07 décembre 2025 - 11:48

 

Déambulation heureuse au pays du livre, un pays ami.




#403317 Décembre l'infortune

Posté par Jped - 07 décembre 2025 - 11:43

 

Le ton élégiaque convient bien à ce dernier mois de l’année, aux approches de l’hiver.




#403294 Transgenre

Posté par Jped - 05 décembre 2025 - 03:58

 

 

 


l’enfant blond, être dansant
comme une libellule au fil de l’eau
comme un papillon dans le pré …

 

… la jeune fille au teint blanc,
songeuse et grave
comme une cigale
au creux de l’arbre,
surprise de sa métamorphose
et entonnant son nouveau chant




#403293 Délivrance

Posté par Jped - 04 décembre 2025 - 11:37

 

Bilan, lucide et apaisé, d’une vie bien remplie.




#403290 Aurore Capucine

Posté par Jped - 04 décembre 2025 - 04:31

 

Scène de la vie parisienne, dans son caractère unique, irremplaçable sous ses dehors de simplicitè, sa quotidienneté. On partage votre nostalgie à voir disparaître ce genre de lieux exceptionnels., qui appartiennent peut-être au passé … .




#403269 PEUR

Posté par Jped - 02 décembre 2025 - 04:28

La peur n’est-elle pas aussi en rapport avec l’âge, les forces, les capacités physiques et mentales déclinant, les performances en forte baisse : tout devient plus difficile, problématique, d’où des vagues de doute et d’angoisse. D’où la tentation de la procrastination, du retrait, de l’inertie, sources à leur tour d’inquiétude et de peurs incontrôlées. La sagesse des vieillards est-elle une illusion, un mythe ?

 

La psychologue pourrait nous donner quelques conseils, nous indiquer peut-être quelques sites proposant une aide, un accompagnement, conseillant des exercices, des pratiques, … . D’avance,merci !




#403254 Air soufflé

Posté par Jped - 30 novembre 2025 - 03:18


Où le banal souffleur de feuilles mortes, par la magie des mots - par leur pouvoir d’évocation -, donne naissance à une fière allégorie!




#403225 Pause

Posté par Jped - 25 novembre 2025 - 02:46

I

 

Cette course haletante, ce gouffre profond devant soi - la vie de l’homme- font penser à Pascal, toujours aussi actuel :

 

Car enfin qu’est‑ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout, infiniment éloigné de comprendre les extrêmes. La fin des choses et leurs principes sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d’où il est tiré et l’infini où il est englouti.




#403216 Sur le sentier

Posté par Jped - 24 novembre 2025 - 10:56

 

 

 

à travers le feuillage épars,

 

le froid soleil de novembre




#403213 Arrivées et départs

Posté par Jped - 23 novembre 2025 - 10:39

Propos d’une grande sagesse, auxquels l´ample vers de 14 syllabes donne encore plus de force.




#403192 Traversée

Posté par Jped - 21 novembre 2025 - 06:15

 

Une errance sans fin, une quête inutile : est-ce notre destin ou un accident de la vie ?




#403183 Stances-flashes

Posté par Jped - 20 novembre 2025 - 11:38

 

Tout un jeu subtil de la métrique et de la rime , des mots et des sonorités : une poésie douce-amère, un vrai enchantement !




#403168 Panzi

Posté par Jped - 15 novembre 2025 - 03:47

Merci pour cet élan d’admiration pour des hommes de courage qui se sont dressés face aux abominations.




#403162 VOI… VOI… VOI...!

Posté par Jped - 14 novembre 2025 - 02:15


      analphabète dans notre langue,
chien ou agneau parmi les loups,
loup farouche parmi les chiens,
loup-garou au milieu des hommes,
il était venu d'un de ces pays de l'est
à l'histoire mouvementée, souvent
tragique, comme un Ulysse à l'envers,
un Ulysse fuyant son pays d'origine,
par mer, au gré des courants furtifs,
marin de fortune, passager clandestin,
ou à travers tous les pays d'Europe,
dans le chaos fiévreux des guerres,

 

         combattant pour quel camp
dans ces temps sombres, inquiets ?,
pour l'un d'abord, pour l'autre
après peut-être, c'était son secret
que nul n'a jamais essayé  de percer
sans doute par pudeur ou par lâcheté,
de crainte de découvrir trop d'horreur,
trop de souffrances ou de remords

 

on ne lui connaissait  ni femme ni maison,   
il couchait ici ou là au hasard des saisons
et des travaux, souvent à la belle étoile
ou dans quelque mazet abandonné
           en bord de vigne ou Dieu sait où

 


Elékés,

(son nom, ou peut-être un nom d'emprunt),

 

était chez lui ici, partout et nulle part,
sur tous les chantiers, dans les vignes,
dans les garrigues, au bord des étangs,
prêt à rendre service, à prêter main forte,
quelle que soit l'heure où le lieu :

 

                                     Voi, voi, voi !

 

c'était les seuls mots clairs qu'il prononçait,
en dehors d'un gromelot, d'un charabia
que ni lui ni les autres ne pouvaient démêler
et qui lui servaient sans doute de masque,
d'armure pour cacher quelque lourd secret
ou simplement pour se retirer du monde
et des hommes, à la poursuite d'on ne sait
quels songes, quels fantasmes, quelle folie,
nés de son passé
                   et qui lui avaient forgé un destin
d'homme sauvage dans notre pays sauvage
des Corbières, son vrai pays , son Ithaque

 

                                       Voi, voi, voi !

 

il a disparu un jour, emportant son secret,
nul  registre ne porte son nom, nulle tombe,


il s'en est allé comme il était venu,


                                       sur les ailes du vent

 




#403155 Astres qui revêtez...

Posté par Jped - 11 novembre 2025 - 06:29

 

Vous nous faites partager -croyant ou non-croyant- une expérience existentielle d’une rare intensité.