à travers le feuillage épars,
le froid soleil de novembre
- M. de Saint-Michel aime ceci
Posté par Jped
- hier, 10:56
Posté par Jped
- 23 novembre 2025 - 10:39
Propos d’une grande sagesse, auxquels l´ample vers de 14 syllabes donne encore plus de force.
Posté par Jped
- 21 novembre 2025 - 06:15
Une errance sans fin, une quête inutile : est-ce notre destin ou un accident de la vie ?
Posté par Jped
- 20 novembre 2025 - 11:38
Tout un jeu subtil de la métrique et de la rime , des mots et des sonorités : une poésie douce-amère, un vrai enchantement !
Posté par Jped
- 15 novembre 2025 - 03:47
Merci pour cet élan d’admiration pour des hommes de courage qui se sont dressés face aux abominations.
Posté par Jped
- 14 novembre 2025 - 02:15
analphabète dans notre langue,
chien ou agneau parmi les loups,
loup farouche parmi les chiens,
loup-garou au milieu des hommes,
il était venu d'un de ces pays de l'est
à l'histoire mouvementée, souvent
tragique, comme un Ulysse à l'envers,
un Ulysse fuyant son pays d'origine,
par mer, au gré des courants furtifs,
marin de fortune, passager clandestin,
ou à travers tous les pays d'Europe,
dans le chaos fiévreux des guerres,
combattant pour quel camp
dans ces temps sombres, inquiets ?,
pour l'un d'abord, pour l'autre
après peut-être, c'était son secret
que nul n'a jamais essayé de percer
sans doute par pudeur ou par lâcheté,
de crainte de découvrir trop d'horreur,
trop de souffrances ou de remords
on ne lui connaissait ni femme ni maison,
il couchait ici ou là au hasard des saisons
et des travaux, souvent à la belle étoile
ou dans quelque mazet abandonné
en bord de vigne ou Dieu sait où
Elékés,
(son nom, ou peut-être un nom d'emprunt),
était chez lui ici, partout et nulle part,
sur tous les chantiers, dans les vignes,
dans les garrigues, au bord des étangs,
prêt à rendre service, à prêter main forte,
quelle que soit l'heure où le lieu :
Voi, voi, voi !
c'était les seuls mots clairs qu'il prononçait,
en dehors d'un gromelot, d'un charabia
que ni lui ni les autres ne pouvaient démêler
et qui lui servaient sans doute de masque,
d'armure pour cacher quelque lourd secret
ou simplement pour se retirer du monde
et des hommes, à la poursuite d'on ne sait
quels songes, quels fantasmes, quelle folie,
nés de son passé
et qui lui avaient forgé un destin
d'homme sauvage dans notre pays sauvage
des Corbières, son vrai pays , son Ithaque
Voi, voi, voi !
il a disparu un jour, emportant son secret,
nul registre ne porte son nom, nulle tombe,
il s'en est allé comme il était venu,
sur les ailes du vent
Posté par Jped
- 11 novembre 2025 - 06:29
Vous nous faites partager -croyant ou non-croyant- une expérience existentielle d’une rare intensité.
Posté par Jped
- 11 novembre 2025 - 03:16
Ces actes monstrueux et inutiles sont en effet autant d’aveux de mauvaise conscience, d’impuissance, d’échec, … .
Posté par Jped
- 10 novembre 2025 - 05:30
D’une certaine manière, une variante de : Il faut cultiver notre jardin ? Un retour à soi.
Posté par Jped
- 10 novembre 2025 - 05:06
Posté par Jped
- 02 novembre 2025 - 04:07
Posté par Jped
- 02 novembre 2025 - 04:05
Posté par Jped
- 28 octobre 2025 - 03:15
Réflexion très intéressante sur les rapports entre l’exil et la quête de soi.
Posté par Jped
- 27 octobre 2025 - 08:33
Ce n'est pourtant qu'un ravalement de façade. Et c’est bien là le tour de force

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