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Gaelane

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#242205 Le pouvoir des lettres

Posté par Gaelane - 16 octobre 2013 - 08:21

Les lettres… les lettres font des mots et les mots font des textes, les textes font des lettres et certaines sont des maux. Les lettres sont un dessin, des humeurs partagées, elles sont notre parole là ou on est muet. Les lettres sont précises, souvent entre des lignes, elles se griffent ou se glissent, ou griffent et font glisser. Certaines sont illisibles, s’apposent d’inappliquées, elles sont notre reflet, c’est l’être crayonné. Les lettres ont un pouvoir, celui de partager, elles s’emmêlent, s’accumulent, elles sont notre passé. Les lettres peuvent pleurer, et même s’écorcher, elles ont la base des maux, de nos mots d’exister. Les lettres sont volatiles quand elles sont prononcées, pourtant leur mélodie est à jamais gravée. Les lettres sont courageuses quand notre voix s’effraie, elles prononcent le silence de nos peurs bâillonnées. Les lettres dansent, rient, pleurent, piquent, puis s’endorment, et un jour elles s’éveillent sans avoir changées, simplement notre vue voit les lettres autrement, notre esprit les entend, ces lettres ébauchées.




#240766 pensées...

Posté par Gaelane - 02 octobre 2013 - 05:26

Je sens au fond de moi que tiraille la peur

Une douleur sourde me contraint au silence

Jusqu’au bout de mes doigts cette faille rancœur

Hurle de tremblements cette piètre impuissance

 

Je sens ce creux de rien, ce tout vide, cette danse

Au cœur de mes entrailles, instiller le poison

S’immiscer en mon sein, avide de sentence

Là ou mon âme s’écaille, contraint de déraison

 

Mes muscles sans effort, s’épuise à rester digne

Mon esprit saturer ne comprend plus les causes

Ma plume pense à ce tort, cette ruse maligne

La culpabilité que nourrit chaque chose

 

Je blesse encore ces mains, taries de mes défaites

J’abîme encore ce corps que je croyais connaître

Pour confiner mon âme, la forcer à se taire

Détruis jusqu’à mes larmes, pour ne pas les repaître 

 

Les erreurs du passé sont présentes au futur

De ces leçon d’hier, dont je n’ai rien appris

La vie m’a enseigné, corrigeant mes ratures

Je n’ai fait qu’oublier, invitant le déni