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menthalo

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#255663 Les remparts de verre

Posté par menthalo - 04 mars 2014 - 06:16

Texte bien rythmé et entraînant. Se chante-t-il ?


#255552 Lassé d'effets

Posté par menthalo - 03 mars 2014 - 07:11

Désenchanté aux matins des lentes reprises
Quand il faut y aller, de courage vêtu
Quand la machine anime et marche sans surprise
On se plie à son jeu sous de nouveaux costumes

Une cape, un regard, maquillé de boulot
Un rôle dans la scène, mais qui voit ton désir
De donner à torrent et de faire plaisir
Sans jamais ne quitter le simple numéro?




#242841 miroir

Posté par menthalo - 24 octobre 2013 - 02:44

Si tu ne l'aimes plus, sans éviter l'idée
Que les jours continuent à ternir tes années,
A passer tout ce temps à ses côtés perdu,
Tu dois vouloir souvent  accoster l'inconnue :
 
Ne mens plus, ne nie pas
N’espère même pas
Qu’imaginer déjà, si tes printemps sont loin ?
Derrière toi là-bas, la jeunesse trépas.
 
 
Si la vie n’a plus l’air d’être d’un goût sublime,
Ou qu’à force de taire un quotidien de mime,
Un rôle où tu veux plaire en ravalant l’estime
Que tu as mis sous terre ainsi qu’on cache un crime :
 
Ne nie pas, ne mens pas
Ne crois pas au débat
Que raconter, au choix, parmi tant de chagrin ?
Disloquée contre toi, la tendresse en éclats.
 
 
Si pourtant, d’aventure, à surnager toujours
Tu la croises un peu mûre, essoufflant ses atours,
Son corps cachant aussi de longues lassitudes
Égrenées d’un ennui nourri de solitude
 
Ne crie pas, n’avoue pas
N’attends plus des ébats
Qu’ils t’apportent chaleur, réconfort ou frisson.
Dissoute dans ta foi, ta libido s’en va.
 
 
Et si pour protéger quelque chose à sauver
Faisant devant passer ce qu’il reste à aimer
Tu décides de fuir et de la laisser choir
Pour te mieux faire honnir en dérobant l’espoir
 
Ne dis plus, n’écris pas
Ni des mots ni d’émois
Pour qu’ils te sauvent de l’égoïsme primaire.
D’existentiels effrois désormais douteras.




#241582 Contre l'oubli

Posté par menthalo - 09 octobre 2013 - 12:21

Je me rappelle aux heures où la nuit même dort,
Les instants de tendresse écartés des journées
Que l'on se préservait, consommant un trésor
A l'abri de nos vies, pleins de complicité.

Je me souviens alors que tout le monde dort,
L'extase de mon être anobli par tes lèvres,
Le plaisir en tes yeux quand on voulait encore
Jouir, enlacés, d'un élan qui menait aux rêves.

N'oublie pas Maîtresse au fil de ta colère,
Au gré de ton dégoût pour l'amant que je fus,
Ou suivant d'autres voies pour éviter de plaire,
Garde bien en pensée, combien je t'ai aimée;
Et ton corps embrassé qui savait m'enflammer
Quelle ivresse y grimpait quand je m'y noyais nu!




#241165 Présentation

Posté par menthalo - 06 octobre 2013 - 09:24

Je m'aime comme un rien, tel la mère au rivage

Érodant sous sa vague aveugle toute plage :

Glissement de bouillons sans aucune affection,

Systématique action de mensonges-friction.

 

Ne m'apprécie non plus comme un père littoral,

Usé d'assauts marins que la vie cannibale

Engloutit en journées au fil d'ocres bouchées

Et que l'automne de toute estime a lavé.

 

Ne cherchant plus de Moi aux décombres laissés

Par des femmes qui se disent indifférentes

Par des journées jumelles, des nuits en lambeaux,

Creusant sous chaque rime, j'erre aux rochers des mots

En cherchant moins la vie que la pure beauté :

La chaleur d'une amie plus qu'une amour ardente.