Je me suis mise dans la peau d'une personne solitaire et démunie
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Posté par Manseri Latifa - 04 avril 2015 - 10:40
Posté par Manseri Latifa - 04 avril 2015 - 10:07
Pauvre de moi misérable
Me faut beaucoup d’amour pour oublier mes peines
Quelques mots d’amitié pour apaiser mon cœur
Je ne sais plus ce qu'est un lit
Ou prendre un pot avec amis
Rire manger et plaisanter
Une vie simple pour gens heureux
Dont le profit m'est interdit
Pauvre de moi misérable
Me faut beaucoup d’amour pour oublier mes peines
Quelques mots d’amitié pour apaiser mon cœur
Qui est mon père où ma mère?
Les retrouver est un vœu pieux
Triste destin que fut le mien
J'attends toujours mais rien ne vient
Ni de Dieu ni des humains
Pauvre de moi misérable
Me faut beaucoup d’amour pour oublier mes peines
Quelques mots d’amitié pour apaiser mon cœur
Un jour peut-être qui sait ?
La porte s'ouvrira quelqu'un me sourira
Alors j'ouvrirai grands mes bras
Car je n'attends que ça
Moi, le pauvre misérable
Me faut beaucoup d’amour pour oublier mes peines
Quelques mots d’amitié pour apaiser mon cœur
Posté par Manseri Latifa - 03 avril 2015 - 07:58
Votre texte me touche.
Comment changer le regard porté sur ces êtres qui essayent en vain de survivre sans bruit?
Comment retisser -avec les plus fragiles-, -les plus cassés-: ce lien d'humanité indispensable à l'immédiateté de la vie simple?
Comment approcher leur souffrance matérielle, physique, leur solitude-immense-
sans jamais les humilier, avec toute la délicatesse qui convient ?
hasia
Merci pour votre message - à mon avis il faut tout revoir - mettre en place un système de recensement et d'aide à la réinsertion tout autant que de prévention - d'aide à l'emploi aux soins etc. Ce devrait ëtre une priorité du système social français ou autre... un modèle à suivre...
Posté par Manseri Latifa - 03 avril 2015 - 01:26
Je vois les gens passer soucieux indifférents
Pas un regard pas un sourire courant après je ne sais quoi
Rien à manger rien à fumer rien à boire ni avaler
Comme d'habitude
Je suis un SDF
Moi je dirais un sans-abri
Ou un dormeur dans la rue
Je compte mes maigres sous pensant à mon dîner
Et puis à mon coucher c'est pas la zénitude
Faut me bouger si je veux gagner je suis chômé
Comme d'habitude
Je suis un SDF
Moi je dirais un sans-abri
Ou un dormeur dans la rue
Un pauvre type comme moi sur le trottoir d'en face
S'il n'a rien à gratter va falloir partager
Maigre butin maigres ressources c'est la misère
Comme d'habitude
Je suis un SDF
Moi je dirais un sans-abri
Ou un dormeur dans la rue l
La vie est triste et sans attraits
Les uns ont tout les autres n'ont rien
Sauf un ami pour partager tous les soucis tous les ennuis
La main tendue! d'un inconnu
ce serait ça la zénitude
Posté par Manseri Latifa - 12 janvier 2014 - 03:47
Il y a des enfants qui pleurent
Tous seuls abandonnés
Je maudis ce sort qui leur est réservé
Et ce monde cruel qui les laisse ésseulés
Mes bras sont trop petits
Pour pouvoir enlacer
Ma voix trop fluette
Pour pouvoir porter
Mes mots sont impuissants
A pouvoir les consoler
Au moment où j'écris
Mes yeux sont embués
Ma peine exacerbée
D'une compensation
Je ne peux m'assurer
D'un changement tangible
On ne peut espérer
Coulez mes larmes
Allez vous ajouter
Aux torrents de tristesse
Affectant l'innocence
Pleurez l'indifférence
Au sort de ces enfants
Seuls et abandonnés
Posté par Manseri Latifa - 10 janvier 2014 - 06:13
La nature est si belle je veux en profiter
M’enivrer des parfums des fleurs et des allées
Accrocher mon regard aux belles étendues
Des champs et des cultures fraîchement répandues
Je veux emplir mon âme d’air pur et de senteurs
Sertir mon jardin de roses et de couleurs
Admirer le couchant teinté d’or rosé
Contempler les lumières dont le ciel est paré
Dans une petite maison entourée de cyprès
Je meublerais ma vie de charme et de gaieté
Je réglerais mes heures au rythme des saisons
Je ferais de la paix mon unique raison
Posté par Manseri Latifa - 10 janvier 2014 - 03:23
Je suis en pays étranger
Les rues sont belles et animées
Des gens assis dans les terrasses
Sirotent café ou bien soda
Les uns lisent les uns bavardent
D’autres ont les yeux rêveurs
En regardant les gens passer
Des dames pressées rentrent chez elles
Accompagnées de leurs enfants
Le soir venu les portes se ferment
Dans les immeubles et les quartiers
J’erre tout seul l’esprit brouillé
Tantôt anxieux tantôt charmé
Où vais-je dormir?
Je ne sais pas
Posté par Manseri Latifa - 09 janvier 2014 - 05:24
Je vous fuis je me cache je me fais toute petite
Laissez-moi dans mon coin ronger mes idées noires
Je ne crois plus en rien tout m’est indifférent
Même les petites joies et les petits bonheurs
Que cette vie nous accorde avec parcimonie
Ne me dites pas : courage !
Ce mot ne suffit plus pour me ressusciter
Je suis une survivante
En proie aux maux obscurs
Aux illusions brisées
Jetées dans les abîmes
Mon cœur n’est plus une braise
Qu’une brise peut incendier
C’est un morceau de glace du béton une caillasse
Un gel liquéfié une armure en papier
Je ne suis plus cette femme échafaudant des plans
Pour une meilleure vie
Pour un meilleur destin
Je suis une misérable
Fatiguée chagrinée
Une barque qui chavire
Je ne veux plus vous voir, sombres individus
Hypocrites infâmes
Partez ! Prenez le large
Reprenez tout, vos paroles vos services
Votre méchanceté
Laissez-moi seule, déçue ou endurcie
Avec ma solitude
Partez ! Je ne veux plus vous voir
Ni même vous entrevoir
Partez : Laissez-moi seule