13 réponses à ce sujet

[Manseri Latifa]

Je vois les gens passer soucieux indifférents
Pas un regard pas un sourire courant après je ne sais quoi
Rien à manger rien à fumer rien à boire ni avaler
Comme d'habitude

Je suis un SDF
Moi je dirais un sans-abri
Ou un dormeur dans la rue
Je compte mes maigres sous pensant à mon dîner
Et puis à mon coucher c'est pas la zénitude
Faut me bouger si je veux gagner je suis chômé
Comme d'habitude
Je suis un SDF
Moi je dirais un sans-abri
Ou un dormeur dans la rue
Un pauvre type comme moi sur le trottoir d'en face
S'il n'a rien à gratter va falloir partager
Maigre butin maigres ressources c'est la misère
Comme d'habitude
Je suis un SDF
Moi je dirais un sans-abri
Ou un dormeur dans la rue l
La vie est triste et sans attraits
Les uns ont tout les autres n'ont rien
Sauf un ami pour partager tous les soucis tous les ennuis
La main tendue! d'un inconnu
ce serait ça la zénitude
 

[Victorugueux]

Criez criez criez oui ! Mais personne

du monde politique ne veut entendre

Ils ne sont pas irresponsables... Non ! ça non!

ils sont seulement cyniques calculateurs et affairistes

Un humain qui crève de faim dans la rue c'est pas grave

Nous avons eu le temps d'aiguiser cette indifférence

Avant ça ce passait ailleurs, soi une guerre soi une famine

Vous savez je comprends et je ne condamne pas ces gamins

Qui se battent contre ce monde absurde, même les djihadistes

Tous nos politiques, ils ont trahis tous leurs idéaux, pour le fric

Le socialisme est étranglé par la banque, L'UMP c'est pas mieux

Marine malheureusement est raciste et incapable d'idées sur le sujet

[Manseri Latifa]

Merci pour votre message

[M. de Saint-Michel]

On finit par s'habituer à l'inacceptable - au scandaleux: à ce que dans un pays riche, certains (et de plus en plus nombreux) n'aient pas de quoi manger à leur faim ni de toit pour s'abriter...

[Victorugueux]

Je vous ai déjà dit que c'est totalement immoral

Puis le fatalisme ce n'est pas dans mes valeurs

[M. de Saint-Michel]

Le fatalisme ne fait pas non plus partie des miennes...

[Victorugueux]

Je ne suis pas l'abbé Pierre, ni Coluche

Mais il doit y avoir quelques choses à faire

[hasia]

Votre texte me touche.

 

Comment changer le regard porté sur ces êtres qui essayent en vain de survivre sans bruit?

Comment retisser -avec les plus fragiles-, -les plus cassés-: ce lien d'humanité indispensable à l'immédiateté de la vie simple?

Comment approcher leur souffrance matérielle, physique, leur solitude-immense- 

sans jamais les humilier, avec toute la délicatesse qui convient ?

hasia

[Victorugueux]

En parlant d'eux et pour eux

[Manseri Latifa]

 

Votre texte me touche.

 

Comment changer le regard porté sur ces êtres qui essayent en vain de survivre sans bruit?

Comment retisser -avec les plus fragiles-, -les plus cassés-: ce lien d'humanité indispensable à l'immédiateté de la vie simple?

Comment approcher leur souffrance matérielle, physique, leur solitude-immense- 

sans jamais les humilier, avec toute la délicatesse qui convient ?

hasia

Merci pour votre message  - à mon avis il faut tout revoir - mettre en place un système de recensement et d'aide à la réinsertion tout autant que de prévention - d'aide à l'emploi aux soins etc. Ce devrait ëtre une priorité du système social français ou autre... un modèle à suivre...

[Julien Hoquet]

L'itinérance cache aussi, je pense, la difficile insertion sociale des gens aux prises avec des problèmes psychologiques graves. Merci pour votre texte qui nous montre ceux que nous essayons de ne point voir.

[Manseri Latifa]

Merci Julien pour votre aimable message - Les SDF et les enfants des rues versentt beaucoup de tristesse et d'amertume dans le coeur et l'esprit

[Victorugueux]

Souvent je songe à l'autre

celui que j'aurais pu être

C'est une peur assez commune

Dans ce monde devenu très dur

[hasia]

" Les SDF et les enfants des rues versentt beaucoup de tristesse et d'amertume dans le coeur et l'esprit"

 Peu de personnes sont susceptibles d'approcher et de mentaliser les affres "d'une vie" à la rue,

ni même les circonstances et souffrances  personnelles et environnementales 

qui les ont conduits à prendre la 'décision' intime,  extrême s'il en est, 

parfois inévitable, de faire face à la brutalité de la rue.

Mais, pour les passants, les autres,

ils savent voiler leur tristesse, un instant  éclipser leur amertume

par un pur sourire.

 

 

 

Votre texte me touche.

 

Comment changer le regard porté sur ces êtres qui essayent en vain de survivre sans bruit?

Comment retisser -avec les plus fragiles-, -les plus cassés-: ce lien d'humanité indispensable à l'immédiateté de la vie simple?

Comment approcher leur souffrance matérielle, physique, leur solitude-immense- 

sans jamais les humilier, avec toute la délicatesse qui convient ?

hasia

  - à mon avis il faut tout revoir - mettre en place un système de recensement et d'aide à la réinsertion tout autant que de prévention - d'aide à l'emploi aux soins etc. Ce devrait ëtre une priorité du système social français ou autre... un modèle à suivre...

 

 

 

Bien que des efforts soient faits en ce sens, il nous faut repenser le lien que les aidants peuvent tisser à la rue avec les plus exclus, les plus cassés...

Comprendre les enjeux du soin à conduire, considérer le suivi etc, etc.

 

à Vous, poète.

hasia