Du soutien et énormément de compassion de la part de la Suisse...que le coq chante à nouveau fort et fier !
- Esterina, M. de Saint-Michel, Pas radis et 1 autre aiment ceci
Posté par Alype
- 14 novembre 2015 - 05:02
Du soutien et énormément de compassion de la part de la Suisse...que le coq chante à nouveau fort et fier !
Posté par Alype
- 05 novembre 2015 - 07:48
Posté par Alype
- 02 novembre 2015 - 05:48
Qui n'a jamais perdu un ange
N'aura jamais subi douleur
Si immense, mais qui se venge
Et nous fait sombrer dans l'horreur
Mais dis-moi pourquoi j'existe
Alors que ton cœur ne bat plus
Pourquoi ma propre ombre persiste
Mais ton sourire a disparu
Pourquoi le ciel semblait meilleur
Pourquoi la femme au manteau noir
Ton paradis, ces deux lueurs
Ce soir t'ont laissé entrevoir
Est-ce que tu veilles sur nous
Là-haut dans ton éternité
Le soleil brille, fait-il doux
As-tu appris à t'envoler
Et moi je chanterai toujours
Le regard tourné vers le ciel
Pleine de larmes et d'amour
Pour que le lien reste immortel
Posté par Alype
- 07 juin 2015 - 10:19
S’asseoir à l’ombre fraîche d’une épave
Puis succomber au sommeil qui m’empare
Caressée par cette torpeur suave
Aux sons de quelques accords de guitare
Comme on écoute le roulis des pierres
Malmenées par des vagues fatiguées
Le soleil tombe à présent sur la mer
Pour épargner ainsi nos peaux brûlées
Si là-bas s’envolent les hirondelles
La chaleur embrassante s’atténue
Et la rougeur éclatante du ciel
Saluent le pêcheur rêveur et pieds nus
Posté par Alype
- 18 mars 2015 - 09:43
Donne-moi le temps de pouvoir imaginer
Un jour le monde sans aucune fumée
Juste le ciel et le soleil rond d’amour
Et toi qui joue à la tombée du jour
Donne-moi l’enfer que tu crains
Les jours noirs et l’univers restreint
On jouera à s’en foutre et s’enfuir
Les lèvres et le cœur tout sourire
Donne-moi cette chaude journée
Celle qui nous a vu naître et enlacé
Ce petit vent tiède d’insouciance
Et de cette naïveté si intense
Donne-moi aussi toutes ces nuits
Que l’on savourait avec une tendre folie
Où nous arrêtions le temps pour vivre
Comme des gamins, complètement ivre
Donne-moi cette si belle ivresse
Le sentiment que jamais cela ne cesse
Une folie de jeunesse et un lien si fort
Qui nous drogue encore et encore
Donne-moi tes mélodies et tes chœurs
Tes tripes, ta joie de vivre, ta fureur
Tes malheurs, ton sourire et tes passions
Fais-moi vivre tes douces évasions
Donne-moi enfin cette note d’espoir
Qui nous habitait souvent le soir
Quand nos rires se perdaient dans le ciel
Et qui rendait la vie si belle.
Posté par Alype
- 19 février 2015 - 06:59
Nous sommes des ombres, perdues
Nous n'étions que l’innocence
La perte des sens
Nous étions le vent qui danse
Pour un espoir éperdu
L’amour n’est qu’une souffrance
Pour un ange bientôt déchu
La perte d’essence
Tout refroidit, doucement pâlit
Il est maintenant trop tard
Tu sais que l’on s’ennuie
Dans la fiction qu’était notre vie
Posté par Alype
- 08 décembre 2014 - 04:30
Posté par Alype
- 08 décembre 2014 - 04:15
Posté par Alype
- 23 octobre 2014 - 03:08
Posté par Alype
- 19 octobre 2014 - 11:14
Posté par Alype
- 13 mai 2014 - 10:42
Flic Flac
Saute dans le ruisseau
Cric Crac
Font les branches là-haut
Tic Tac
Elle arrivera bientôt
Cette forêt sombre
Découpant la lune
Maison des ombres
Foyer de brume
Figure nocturne
Pâleur posthume
Seule au bord de l’eau
Une fille, une faulx
Flic Flac
Saute dans le ruisseau
Cric Crac
Font les branches là-haut
Tic Tac
Elle arrivera bientôt
Tenant ses pieds nus
Maintenant elle chante
Une comptine ingénue
Et presque insolente
Enfin elle se lève
Et part à cloche-pied
Récolter la sève
Son jeu préféré
Flic Flac
Saute dans le ruisseau
Cric Crac
Font les branches là-haut
Tic Tac
Elle arrivera bientôt
Posté par Alype
- 30 avril 2014 - 06:14
Larme saline d'un matin obscur
Sombre goutte d'un sombre pourpre
Qu'un amour éclaté perdure
Qu'une voix triste écoute
Poser un sens pour trouver la haine
Détruire le sang et plier l'échine
Tomber du haut qui m'enchaîne
Et laisser le temps nourrir l'épine
Offrir son cœur au moins aimant
Végéter dans les plus profondes abysses
Et nager de tout son déchirement
Mourir de ces élagués prémices
Je veux voir l'océan et ses larmes
Disparaître dans l'écume mousseuse
Se noyer de boire ses états d'âme
Laisser surface et lumière doucereuse
Les oiseaux s'envolent, les félins mordent
Dans le ciel, le fruit et l'horreur
Sors ton arme, défais ce désordre
Fais couler leur sang, leur pâleur
Et maintenant ne dis plus rien
Clos ta voix et tes chimères
Abandonne cette vie de chien
Lâche, lâche, quitte cet enfer
Posté par Alype
- 21 avril 2014 - 09:36
Posté par Alype
- 18 avril 2014 - 11:08
Le temps qui passe, qui ressasse
Le temps qui lasse, qui menace
Le temps qui fuit, le temps qui court
Le temps ennemi, le temps si sourd
Toi seul immortel, ange déchu du ciel
Voleur de bonheur, assassin de nos cœurs
Toi qui tues l’Amitié et détruis l’Amour
Toi qui t’en moques jour après jour
Toi ultime poison de notre vie
Toi si méprisant de nos soucis
Le temps, bel et infantile ennemi
Joue à jamais avec nos vies
Invisible et passif roi de l’univers,
Toi si sadique et tortionnaire,
Créateur du doute et de la mélancolie
Du regret et de la nostalgie
Si souvent laissés pour compte
Nos sentiments toujours s’estompent
La souffrance les remplace
Je t’en veux, temps qui passe
Trop de haine et de tristesse
Perte d’amour et de tendresse
Trop de chagrins et de larmes
Versés pour toi, O Infâme
Je le sais, toujours tu gagneras
A jamais maitre du jeu tu seras
Toutes les règles tu maitriseras
L’unique vainqueur tu resteras
Quand viendra mon heure de trépasser
Temps qui passe, je te sourirai
Car enfin tu m’auras donné
Ma liberté tant espérée
Posté par Alype
- 09 avril 2014 - 09:27
Descends, brume, blanc de lys,
Arrive, j'enviais tant tes prémices.
Doux flocons, fils d'orfèvres, riez !
Vous ne cessez de m'harceler,
Or dans mon havre, il vient se lover,
Réchauffe même mon cœur, le bel alizé.
Doux rayon de soleil, joins-toi au vent
Autant que l'âme se réjouit, et tel l'amant,
Laisse tes désirs voguer en déroute.
Bientôt les vieux ceps tant brisés
Laisseront à octobre leur nectar sucré,
Enivre, tel mon ove ambré envoûte.
Descends, brume, blanc de lys...