Darkrachid

On dirait un sablier

dont la femme serait le grain

et l'écriture le verre

C'est une clepsydre à la liqueur bien connue, tant elle enivre, tant elle chagrine. Merci pour ce très beau commentaire, très pertinent.

Insurmontable ou pas, nous n'aurons guère à choisir, la dernière heure porte, sauf à la prendre de soi-même, ce qui n'est pas dans mon amour de la vie.

J'avais bien compris la métaphore. Et je tarderai à la prendre, car je suis à la fois un battant et prévoyant. Et je considère que, tant qu'on ne se trouve pas in extremis au seuil de celle-ci, rien n'est insurmontable. Quant à la prendre de soi-même, comme dirait Coluche qui l'a accidentellement franchie; "le suicide, c'est une vengeance personnelle. Et moi, personnellement, je ne m'en veux pas.".

La plus difficile sera la dernière.

Du moment que j'y vois toujours midi et que je tarde à suivre la lumière au bout, rien ne me paraît insurmontable.

Les portes ont beaucoup de choses à raconter.

Plus que vous ne l'imaginez...

Bonjour,

 

Un rythme fou dans cette réalisation, félicitations et merci.

 

Bien cordialement,

Philippe.

Mais, de rien, ami. Les ruptures ont au moins un avantage; elles déchaînent, entre autres, l'inspiration.

Chaque vers comme un coup de poing dans le cœur...

Comme chaque verre un coup d’écœurement dans le foie. C'est parce qu'il nous détruit dans ce que notre mortalité a de plus savoureux que l'amour est immortel.

bande-son qui surine à tue-tête

l'écho saignant tonitruait les murs

le mur de son, son écorce implosait

au cœur déchant fissuré dénotait...

 

bluesy Darkrachid pour un poème criblé de sens

 

yeah !

Merci, mon Pigloo ! Ce poème dont la structure m'est peu familière m'a montré à quel point il pouvait s'avérer difficile de rendre hommage à ton style.