Aller au contenu

Lodevie

Inscrit(e) : 02 mai 2014
Hors-ligne Dernière activité : juin 22 2014 04:54

#269200 Le monde s’ouvre à sa dimension intérieure

Posté par Lodevie - 20 juin 2014 - 08:31

Un nouvel horizon s’entrouvre, et notre regard se retourne.
Une profondeur insoupçonnée à notre raison désabusée,
Grandit dans nos consciences peu à peu, tourmentées, réveillées.
 
 
Y aurait-il un monde inconnu où peu de personnes séjournent.
L’idée même d’un pays inconnu resté derrière nos yeux,
Là où jamais l’on aurait pensé trouver quelque chose de mieux.
 
 
Un endroit où se cachent toutes les possibilités inimaginables.
Tout à présent se détourne de l’éclat de ce monde vieillissant,
Tous ressentent la brise du changement et de nouveaux commencements.
 
 
Les êtres se réveillent avec torpeur, d’un rêve où ils étaient enfermés,
Limités par leurs croyances, emmurés dans des idéologies bon marché.
L’aurore d’un mieux vivre avec soi sonne la fin de ce château de sable.



#269199 Les idées qui dérangent

Posté par Lodevie - 20 juin 2014 - 08:24

Je m’ouvre à ce que je ne connais pas,
Laissant passer les idées qui dérangent.
Je m’habille d’une douceur étrange,
Marchant sur des mots sans éclats.
 
 
Je laisse la porte suave ouverte,
Et ouvre les bras aux habitudes désertes,
Il n’y plus de rail ni de train-train,
Il y a seulement la découverte sans frein.
 
 
Je nage au milieu sans commencement,
Les poissons sans âge effleurent des lueurs
Sans reflets éclatants et pourtant si brillantes.
Le courant me porte au temps du sans heure.
 
Infinie la fleur seule pousse doucement,
Un parfum sublime accueille au croisement.
Bienvenue en ta demeure là où tout est,
Et inversement, là où tout part maintenant,
Et revient incessamment, le trou noir jaillissant.



#269037 Regarde notre monde

Posté par Lodevie - 18 juin 2014 - 03:23

Les lueurs de nos normes tombent,
Les puissants affolés sombrent,
Les médias encerclés tremblent,
Et tous se battent pour des bricoles.
 
Regarde bien, tout est amplifié,
Regarde bien, tout est désorienté.
 
Les sueurs de nos cris s’envolent,
La tiédeur en sursis, s’étiole,
Impuissant de la puissance aveuglante,
Rassuré de la guerre, loin de nos terres.
 
Regarde bien tout est défiguré,
Regarde bien, ce qu’ils veulent te montrer.
 
La réalité ne s’arrête pas à nos écrans,
La vérité ne s’écrit pas que sur du papier,
Le monde ne s’arrête pas à ce que l’on voit,
 
 
Au contraire, tout est toujours bien plus grand...



#268399 Association de bonheur

Posté par Lodevie - 12 juin 2014 - 10:02

J’en avais tellement marre
d’attendre que les choses changent.
 
J’en avais tellement marre
de croire qu’ils viendraient m’aider.
 
Me sortir de ma pauvreté,
m’apporter la richesse en partage,
Me donner
la possibilité de vivre mieux,
de pouvoir me réaliser.
 
Ils ne viendront pas,
ils ne font que parler,
langue bruyante et éphémère.
 
Je l’ai bien compris,
je n’attends plus rien des autres,
d’eux.
 
J’ai cherché à comprendre ce qui n’allait pas
et pourquoi cet enfer.
 
J’ai déraciné les structures qui m’enfermaient
et arrachaient ces idées déstabilisantes.
 
Je me reconstruis maintenant
avec la matière de ce qui m’appartient,
même si peu.
 
Ce sera à moi,
d’avoir pu grandir pas à pas
avec mes propres moyens.
 
Et quand je serais simplement moi,
sans illusion
de croire à tout va.
 
Je m’associerai avec d’autres
pour partager ce que je sais
et accompagner un peu.
 
Et eux même pareil
s’associeront avec d’autres,
tous partagerons leurs repas.
 
Le festin de leur accomplissement,
dans l’humilité d’être tous
sur le chemin
De la vie
qui se découvre,
qui se dévoile,
qui se donne
dans des poignées de mains.
 
Enfin ensemble
retrouver le goût
du bonheur
d’être
à l’aurore
d’un nouveau
matin.



#267935 Le chêne vivant

Posté par Lodevie - 09 juin 2014 - 09:08

Je suis l’arbre creux, mort, ma verdure est partie.
Accroché au sol de ma terre, enchaîné au vent,
Plus rien en moi ne vit, seul respire l’air grandissant,
Tournoyant et fuyant, je ne suis plus que la flûte du vivant.
 
 
Je ne connais ni les notes en suspens, ni les sons au fond,
Je ne connais rien, seulement savoir que la nature se vit,
Sans plus la penser, l’imaginer, la désirer, simplement la laisser
Être ce qu’elle est, maturation, évolution, même chef d’orchestre.
 
 
Elle ne se laisse jamais voir, elle laisse de petites traces.
Elle ne se donne qu’à celui qui a oublié d’être grand,
Aux tout petits, ceux qui n’ont plus que le coeur comme soeur
Nature me surpris le jour où je me suis laissé être.
 
 
Autour pourtant, on me voit comme l’arbre mort, immobile,
On ne s’arrête plus, on ne me remarque même plus,
Je suis pour eux la fin, sentiment infernal, peur insoutenable,
Je suis en fin de compte, la chaîne qui les empêche de me voir.
 
 
 
La matière des rêves de Lodevie 



#267453 L’amour sans mots

Posté par Lodevie - 05 juin 2014 - 10:13

J’ai rencontré un rayon de soleil, le jour où j’ai laissé mon tour
Depuis, je n’attends plus rien, toutes mes envies sont éphémères
Je la vois sans jugement, dans l’ acceptation sans détour
Je suis l’épaule sur laquelle elle peut se reposer l’hiver
Quand le froid vient la perturber, l’empêcher d’avancer.
 
Je suis la main ouverte tendue vers toi qui t’aide à te relever
Quand la vie te pousse, te bouscule, quand les doutes
Finissent par te faire tomber dans la peur, la déroute.
Je suis le sourire toujours bienveillant, toujours accueillant
Quand la peine, le chagrin te ronge, quand tout est désoeuvrant.
 
Je suis l’ami sur ton chemin, près à t’écouter, à te rassurer
Je suis rien parfois, mais pourtant je reste là, seulement pour toi.
Je t’aime d’un amour qui n’a pas assez de mots pour l’exprimer
C’est pour cela que tous mes actes transpirent en secret cette loi
De t’aimer de tout mon être, de te donner le meilleur de moi.
 
Peu importe ce que tu penses, peu m’importe que tu n’y crois pas
Que tu ne peux accepter de t’aimer, ou simplement de croire en toi
Moi, je t’aime pour deux, pour mille, et je crois en ce que tu ne vois pas
Je serais peu à peu un miroir te montrant toute la beauté de soi
Je serais la brise te soufflant toute ta magnificence d’être toi
 
Mon amour, rien n’existe de plus beau que de vivre à tes côtés
Je n’ai besoin de rien d’autre que d’être là, simplement t’accompagner.
Sur le chemin brut de cette vie parfois si cruelle, de notre vie à deux
Je serais toujours là le soir pour être la main te caressant les cheveux
Je serais toujours là le matin pour te prendre dans mes bras de feu.



#267395 Où irons-nous

Posté par Lodevie - 05 juin 2014 - 02:33

Un cri du cœur...

 

 

et au plus noir de nos nuits,

au plus profond désespoir,

surgit toujours l'aurore...




#267384 L’OCCASION

Posté par Lodevie - 05 juin 2014 - 01:58

Fichier joint  lodevie_occasion.jpg   60,81 Ko   0 téléchargement(s)

 

Pierre après pierre,

se recréer

pour devenir matière dynamique,

jamais
renfermé dans ses idées,

mais devenant la structure accueillante

de la
vie multiforme

et

incessante.


Être l’ouverture à la vie,

le passeur de l’intérieur,

le pont de l’extérieur,

le troisième terme

réconciliant tous les opposés,

centre de tous les
cercles.


Être l’anonyme personnage,

qui prend l’apparence d’un miroir,

reflétant
toujours le possible

mis en mouvement,

en redonnant l’élan,

le souffle
du vivant.


Être sans nom et sans rivage,

marcheur inconnu,

voyageur de mondes,
troubadour en séjour...

Ne plus être rempli de tout,

mais étant si vide,

que je puisse

recevoir

l’univers connu

et

même inconnu.


Chemin de vie,

où il suffit

de simplement déposer

les armes,

et
d’accepter

que tout est déjà parfait

pour ainsi

se laisser parfaire

par
la vie,

et non plus

par notre

petite tête

remplie

d’idées.


La vie est

le summum de l’harmonie,

l’être humain est le summum

de
la disharmonie,

laissons

à la vie

le soin

de nous réapprendre

à être
simplement.


C’est l’occasion ...




#267271 Les semences longtemps oubliées

Posté par Lodevie - 04 juin 2014 - 06:51

J’ai tout oublié de ma vie, mes souvenirs trépassés,
Les moments furibonds où s’envolent les rêves d’antan.
Aussi loin, ma mémoire vaine, n’est plus que passagère
Et seul reste la trace éphémère d’un océan amer.
 
 
Les semences longtemps oubliées reviennent insensées.
M’appartiennent-t-elle vraiment ? Ou serait-ce mon imagination,
Qui fleurit de l’absence trop longtemps d’un passé sans racine ?
Il n’y a plus d’avant, seul le maintenant m’assiège et me piège.
 
 
Je suis le jouet d’un sans commencement, temps sans fondement
Où l’espace délaissé me renvoie la vague de ces fruits oubliés
Et m’emporte vers la reconnaissance de mon histoire enterrée.
Je suis la tombe ou refleurit les images d’un passé recréé.
 
La matière des rêves de Lodevie 



#267074 La terre de mes rêves

Posté par Lodevie - 03 juin 2014 - 06:22

Fichier joint  lodevie_la-matiere-des-reves.jpg   14,47 Ko   0 téléchargement(s)
 
Mes pas marchent sur une terre sans dimension, ni matière.
Tous les paysages se montrent furibonds à la première impression
Mais cachent en fait l’écueil de notre intime transformation.
 
 
Tout n’est qu’image, point de vue d’une seule parcelle à la fois.
Elle cache et montre à la fois, elle stoppe et pousse nos envies,
Se donne puis reprend l’intime partage de nos relations.
 
 
Il y a moi qui regarde, et le reste, la matière de celui qui regarde.
La terre de mes rêves m’appartient, et pourtant les autres rêves aussi,
Partageons-nous le même rêve qui se vit, ou qui nous imposent leur rêve ?
 
 
 
La matière des rêves de Lodevie 



#266998 La beauté de ton propre matin

Posté par Lodevie - 03 juin 2014 - 07:54

Fichier joint  la_beaute_de_porpre_matin_lodevie.jpg   131,17 Ko   0 téléchargement(s)

 

Ma sœur, ma fille, ma mère, mon amie

Toi qui es femme, douceur et harmonie

Je t’écris ces quelques mots, ces quelques lettres

Comme lancées au vent de ma propre fenêtre

 

 

Voltigeant, s’élançant sur la toile virtuelle

Et arrivant jusqu'à toi qui lis de mes nouvelles

 

 

Il y a tant d’incompréhension, tellement de tension

Il y a aussi les non-dits, les pas vus, les fausses relations

Les cris du cœur qui ne pourront jamais sortir de la maison

Les pleurs du corps qui ne peuvent passer le masque de la raison

 

 

Pourquoi tant de haine, tant de violence, tant d’effusion

Je pourrais te dire, ils ne savent pas ce qu’ils font

Ce sont des gosses, toujours inconscients de ce qu’ils sont

 

 

Mais quelle importance, c’est leur  vie et non la tienne

Ils ne te possèdent pas, tu es libre de vivre pour toi

Tu as la possibilité, la force, de devenir tes rêves les plus fous

N’écoute plus les autres, devient la reine de ton royaume

Non par la guerre, par la violence mais par la douceur et la vérité

 

 

Tu peux vivre ta vie à ta mesure et non plus à l’usure

Tu n’a plus à accepter le déséquilibre des autres

Car tu as transcendé la démesure de l’amour

Tu es la beauté de ton propre matin

 

Au royaume des mots simples de Lodevie




#266639 SDF, Sans Droit Fraternel

Posté par Lodevie - 01 juin 2014 - 01:28

Fichier joint  lodevie_au-royaume-des-mots-simple-sdf.jpg   44,04 Ko   0 téléchargement(s)
 
Je suis né dans le pays où ont grandit les droits de l’homme
Où la démocratie règne dans la garantie de ses normes
Et pourtant je suis un SDF, un Sans Droit Fraternel
Vu comme un vaurien, un moins que rien, un Rebelle !
 
Délaissé de l’Etat, oublié, caché au regard de la société
J’existe bien, même si peu me regardent droit dans les yeux
Je suis un être sans toit, sans droit, sans véritable loi.
 
Comment peut-on oublier tant de gens, tant d’enfants affamés ?
Comment peut-on croire que le bonheur n’est que pour eux,
Qu’une seule partie a le droit, de tout faire, même n’importe quoi ?
 
Pendant que le reste, crève la bouche ouverte et la tête baissée
Voila ce qu’est devenu le pays des droits de l’homme
Où seulement une partie riche et puissante sème la carence.
 
La violence de tant de différence, royaume de l’indifférence !
Leur folie est de croire que leur vision du monde est le summum
Alors qu’elle détruit toute humanité, toute en devient stérilisé.
 
L’espoir existe, et réside dans la compréhension lucide
De ce monde en mutation, de cette nouvelle société sans comparaison
D’arrêter de croire que la solution viendra des autres.
 
La seule solution est de reprendre notre responsabilité, car là réside
La force qu’ils ont utilisé contre nous, nous leur avons donné raison
Nous avons cru qu’ils étaient la solution, pourtant ils se vautrent
 
Dans les conflits d’intérêt, dans le non-respect de notre humanité !
Allons-nous attendre encore et encore pour comprendre nos possibilités ?
Nous avons tous le devoir de reprendre la responsabilité de nos vies
C’est un droit légitime, nécessaire, vital même pour notre survie !
 
Au royaume des mots simples de Lodevie

 




#266618 Les porteurs de mots

Posté par Lodevie - 01 juin 2014 - 10:08

Fichier joint  lodevie_au-royaume-des-mots-simple2.jpg   45,69 Ko   0 téléchargement(s)
 
Dans la masse profonde des peuples enflammés, apeurés, ligotés
Des femmes, des hommes se fondent dans ce champ tourmenté
Et rayonnent une tranquillité, une paix, une simple et douce sérénité.
 
Ils frappent aux portes de nos coeurs meurtris, de notre vie mise de coté
Ils apportent des mots remplis d’humilités, d’espoirs, d’authenticités
Ils nous parlent tout bas, calmement, mélodie harmonieuse de simplicité.
 
Prenez conscience, peu à peu, pas après pas, ne soyez plus pressés, oppressés
Rien ne sert de courir, surtout quand on ne sait pas où on va, ou quoi chercher
Ralentissez votre rythme, ne prenez plus celui des autres ou même de la société.
 
Découvrez votre propre allure, apprenez de vous-même les saisons de votre être
Ses besoins, ses doutes, ses barrières, ses peurs, ses désirs, ses croyances, ses paraîtres
Ne soyez plus le bourreau de l’image que vous avez de vous, ni la victime du reste !
 
Voyez-vous tel que vous êtes, une magnifique personne mais qui prend ses préjugés
Comme seule base de sa réalité, il y a tellement plus, ne vous arrêtez plus sur ces idées arrêtées
Continuez à creuser en vous-même, n’écoutez plus ceux qui vous rabaissent, vous méprisent,
 
Ni même ceux qui se vantent de détenir la vérité, la seule, l’unique, détournez vous surtout d’eux !
Nous portons en nous même, tous notre vérité, elle ne sera jamais la propriété de quelques uns
Mais s’agrandira dans son partage, avec tous, dans la découverte par chacun, de surprise en surprise.
 
Il y a en nous même un royaume où tout est possible, où tout est légèreté, tranquillité
Où personne ne peut nous pousser à être autrement, ou faire de nous les outils de leurs vanités
Cet endroit porte tant de noms, seul ce qui compte c’est de savoir qu’il est en chacun de nous.
 
Oui nous tous, alors pourquoi continuer à croire ce que l’on vous crie depuis tellement longtemps.
Il n’y a pas d’élite, il n’y a pas de peuple élu, il y seulement nous même qui prenons comme vrai
Ce que notre société impose, norme soi-disant réelle, elle n’a de substance que dans sa croyance.
 
Qui voulez vous croire, les hommes qui on fait de notre société le règne du profit et du non sens ?
Pourquoi ne pas commencez à croire en vous-même ? Qui vous en empêche, si ce n’est vous même ?
Pourquoi ne pas reprendre votre pouvoir, celui qui réside dans la possibilité de choisir vous même,
 
De ne plus suivre aveuglement ce que le monde jette dans les médias de tout bord comme des fous ?
La peur vous emprisonne depuis trop longtemps, ne vous fiez plus à ses chants de sirène, de galère
Elle ne veut que votre naufrage, avec votre soutien inexorable en plus, quelle folie mes chers !
 
Peu importe ce qui se passe autour, l’important est ce qui se passera en vous, que voulez vous ?
Quel avenir pour vos proches, vos enfants, si vous continuez à leur laisser le droit de tout faire!

Soyez sincère avec vous-même, en vous réside toutes les solutions, il n’y a pas d’exceptions ni de mystères...

 

Au royaume des mots simples de Lodevie




#266501 De la beauté de l’autre

Posté par Lodevie - 31 mai 2014 - 09:33

Merci pour vos réponses




#266500 Un monde inconnu

Posté par Lodevie - 31 mai 2014 - 09:32

Fichier joint  lodevie_au-royaume-des-mots-simple.jpg   36,31 Ko   0 téléchargement(s)
 
J’ai ouvert tant de portes à mes yeux trop souvent éteints
Je me suis raccroché au connu, au facile, mais en vain
Tout n’a plus sa place en moi, je suis rempli, trop plein
De tous mes moi, de toutes ces images, ces pensées de rien
 
Lourd de mes croyances qui m’enferment, qui m’anéantissent
Seul au milieu de moi-même, perdu dans mes délires, mes délices
Je ne peux plus être la charpente de tous ces n’importe quoi
 
Je n’ai plus à porter tous les fardeaux de mes créations qui dévissent
Je n’ai plus à prendre comme concret ce qui germe dans mon cerveau
Mon imagination crée un réel par delà ce monde de fausse milice.
 
J’en deviens l’irréelle vision d’un monde rempli de mes monstres féconds
Entouré par ma folie non acceptée, tyran de mon être le plus secret
J’en deviens le barbare des temps modernes, sans cesse tournant en rond
 
Et dans l’intérieur du sans heure, là tout m’explose, il n’y a plus de regret
J’ai arpenté le monde si longtemps, où le non sens se portait au plus haut
Tel un trophée, un standard, volé aux dieux anciens, aux idéaux nouveaux
 
Je vous laisse vos errances, je suis fatigué, je ne peux me résilier, j’en ai fini
Je vais retrouver dame nature, je laisse tomber les masques et les fioritures
Les habits des monarques, les idées de vos livres, tout ce qui en moi reste pourriture.
 
Mon esprit s’est égaré dans le lointain, la où il n’y a jamais rien eu, là où gît le sans vie
Zombie sans nuance suivant sans cesse les ombres du monde, les rêves des tombes
Je veux mourir à moi-même, non physiquement, mais celle qui a la puissance des bombes
 
Pour anéantir les non choix du supermarché du coin, prémâché au royaume du faux
Pour détruire tout le factice inculqué, obligé, digéré à le voir comme trop beau
Je suis mort à moi-même, vide de tout, rempli de l’inconnu, ouvert à l’indomptable vie.
 
Au royaume des mots simples de Lodevie