Du romantisme de la jeunesse
Au triste bagne de la vieillesse
Tel est le lot que réserve le temps
À celui qui naguère fut un enfant
L’horloge ajoute des heures à l’âge
L’on ne peut éviter le naufrage
D’un physique autre fois resplendissant
Qui se dégrade à la mesure des ans
Au fil des jours survient la détresse
Il ne sert à rien de se lamenter
À quoi bon céder à la tristesse
Feuilletant le livre des souvenirs
L’on se rappelle ce que l’on a été
Et tout cela rend triste à en mourir
Georges Bleuhay - poème en attente de publication - Tous droits réservés
- M. de Saint-Michel, RUDELLE Jean-Pierre, Laurence HERAULT et 2 autres aiment ceci