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Jeanou Fliesen-Le Jean

Inscrit(e) : 16 oct. 2017
Hors-ligne Dernière activité : nov. 19 2017 12:15

#340743 Menez-moi loin

Posté par Jeanou Fliesen-Le Jean - 18 novembre 2017 - 12:38



Menez-moi loin


Menez-moi loin de Paris,
Jy suis par trop mal aimée.
Rien ne pourrait être pis.

Peu mimportent les soucis,
Ma destinée est tracée,
Menez-moi loin de Paris

Ces mots abscons que jécris,
Traduisent peu ma pensée,
Rien ne pourrait être pis.

Je hais ce maudit logis
Où par hasard je suis née,
Menez-moi loin de Paris.

Tout le jour je me languis,
La nuit me tient éveillée,
Rien ne pourrait être pis.

Car je suis telle Procris,
Le bonheur ma désertée.
Menez-moi loin de Paris,
Rien ne pourrait être pis.


#340145 Débris de vers

Posté par Jeanou Fliesen-Le Jean - 31 octobre 2017 - 03:28

Merci infiniment à tous ceux qui ont donné un avis favorable ou non.
De toute façon je suis une débutante puisque je n'ai commencé à apprendre les règles de la prosodie
qu'à la fin de l'année 2014.
Depuis cette date je fais des concours entre des arrêts maladie.
Je suis étonnée par les observations de Anwen et Dragon débridé.
J'ai en effet été corrigée par des auteurs reconnus et aucun ne m'a parlé de ce que vous évoquez.
Remarquez que dans la poésie chacun a ses idées et l'une ne vaut pas l'autre. Quand je lis mon poème
je le trouve très enroulé et léger car je m'arrange toujours pour ne pas avoir de féminin
en ée, ie, ue....avec le e que l'on doit prononcer et que je trouve pour ma part du plus mauvais effet.
Et....il n'y a pas un sonnet sur 5000 ou 10000 qui soit parfait, je peux encore en écrire.
Si quelqu'un en trouve un parfait j'aimerais le lire.
Merci à vous.


#339656 Débris de vers

Posté par Jeanou Fliesen-Le Jean - 16 octobre 2017 - 05:31

Débris de vers (sonnet)

 

 

La Seine doucement frémit le long des quais,

Sous les arches du pont où passe la jeunesse ;

Elle brise mon rêve au parfum de tendresse,

Me sépare de toi, l’amour que j’évoquais.

 

Lorsque tombe la nuit, l’ombre comme un laquais

Surveille les pontons  qu’un clapotis caresse,

Tandis que sous la voûte aux arcs pleins de noblesse,

Assis au pied d’un mur,  seul,  je soliloquais.                                                      

 

Silencieusement le flot court vers la berge

Entraînant avec lui les barques qu’il immerge,

Et mêle tous les mots des manuscrits pervers.                                                 

 

Si tu reviens un jour sur le pont Notre Dame,

Ne cherche pas mes mots dans le creux d’une lame,

Il ne restera rien que des débris de vers.