Ce que nous savons de nous-même ; c'est à dire peu de choses !
...
Nous nous habillons de mots tenus, sobres et obscurs
Et on pourrait prendre ces nuits pour des conciles d'anges finissant par devenir le matin.
Nous nous travestissons en devenir.
On partage, on méprise aussi un peu.
On se raconte, on s'invente, on se faussent enfin.
Quelques soit l'heure du monde, nous en sommes l'axe.
Même mourir parait une idée passante
Loin de la meute
Et notre lucidité se brise comme un verre et tout se met à rire aux éclats, à tomber.
On se rabougrit comme un enfant, un souvenir
Nous cherchons encore l'enfance, son génie.
Nous creusons cette nuit et d'autres pour elle.
Notre vie, notre démarche n'est pas innocente, elle est même à charge !
Artistes en simple messieurs mortels
On survit, on absence
Tout le monde fume et tout le monde boit
...
Ceci n'est pas mon alcôve. C'est un amant, un habillage sur torse
« Je suis à toi jusqu'au matin »
Je coupe l’ombilic entre moi et les nuits du globe
Ces verbes charnels, ce geste de la solitude »
- M. de Saint-Michel, Minofabbri et claus aiment ceci