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Hubert-Albert Clos Lus

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Hors-ligne Dernière activité : févr. 02 2022 05:38

#389769 Sara Teasdale / Gray fog

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 13 juin 2021 - 08:35

Brouillard,
qui fait pousser le sequoia,
qui emmitoufle la colline,
qui va voir l'océan le soir,
qui rentre en rampant tel un fantôme
et murmure son nom,
puis s'enfuit.

Brouillard,
qui apaise la mer,
qui s'enroule sur la colline,
qui renifle l'air frais,
qui rentre en rampant tel un fantôme
et murmure son nom,
puis s'enfuit..

Brouillard,
qui dérobe les étoiles,
qui masque la lune,
qui emplit le ciel de plumes,
qui rentre en rampant tel un fantôme
et murmure son nom,
puis s'enfuit.
Essai de rimes. Pui s'enfuit imite le br/ui/ t du brouillard.


#389375 Goethe Petite rowe de la lande.

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 29 mai 2021 - 07:36

Un garçonnet vit une rose,
Petite rose, sur la lande,
Si belle, du jour juste éclose,
Il accourut pour la voir
Et l'observa, plein de joie.
Petite rose, petite rose rouge,
Petite rose de la lande.

Le garçon dit : Je vais te cueillir,
Petite rose de la lande .
La rose dit: alors, je te pique,
Ainsi, de moi tu vas te souvenir,
Car je ne veux pas souffrir.
Petite rose, petite rose rouge
Petite rose de la lande.

Et le garçon brutal cueillit
La petite rose de la lande;
La rose piqua, se défendit.
Douleur et cris n'aidèrent en rien,
Elle souffrit néanmoins.
Petite rose, petite rose rouge,
Petite rose de la lande.


#389330 Sara Teasdale / Gray fog

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 28 mai 2021 - 10:26

Brume grise.
Un banc de brume errant se faufile, blanc
fantôme de la mer, froid et pesant -
Les monticules s'estompent un par un,
Comme l'arbre au poivre et le chemin.

A ma fenêtre, j'observe la brume se glisser ,
le monde entier étant aveuglé,
Tout, même mon désir, s'assoupit,
Même les pensées dans mon esprit.

Devant moi, je pose mon front sur mes mains,
Il n'y a plus rien à faire ou dire,
Il n'y a rien à espérer, je me sens lassée,
et lourde comme les morts.

A fog drifts in, the heavy laden
⁠Cold white ghost of the sea
One by one the hills go out,
⁠The road and the pepper-tree.

I watch the fog float in at the window
⁠With the whole world gone blind,
Everything, even my longing, drowses,
⁠Even the thoughts in my mind.

I put my head on my hands before me,
⁠There is nothing left to be done or said,
There is nothing to hope for, I am tired,
⁠And heavy as the dead.


#389263 Oh, mon coeur, tu n'es pas plus profond.

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 26 mai 2021 - 04:08

Thanks to all.


#389238 Oh, mon coeur, tu n'es pas plus profond.

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 25 mai 2021 - 06:50

Oh, mon coeur, mon coeur, non,
tu n'es pas plus profond
qu'une flaque de pluie
ou simple flaque d'eau
mais comme en elle y luit
y passe à l'infini,
quelle que soit la saison,
une myriade d'oiseaux.

Tu ne leur fais pas peur,
Tu n' es qu'un fin miroir.
Voilà pourquoi, le soir,
en toi, mon mince coeur,
les oiseaux, rassurés,
viennent s'y abreuver,
les oiseaux viennent boire
leur goutte de bonheur.


#389213 Sara Teasdale . Avril

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 24 mai 2021 - 11:27

April
The roofs are shining from the rain.
The sparrows twitter as they fly,
And with a windy April grace
The little clouds go by.

Yet the back-yards are bare and brown
With only one unchanging tree
I could not be so sure of Spring
Save that it sings in me.

Les toits brillent sous la pluie.
Les moineaux, en volant, pépient.
Et avec la grâce d'un venteux avril,
les petits nuages défilent.

Les arrière-cours sont brunes et froides
Avec un seul arbre vert persistant -
Pourtant je ne pourrais être plus sûre du Printemps
Car il est là, chantant en moi.


#389212 Sara Teasdale. Huit heures

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 24 mai 2021 - 10:56

avec doigts....


#389171 Sara Teasdale . Eight o'clock.

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 23 mai 2021 - 08:23


Supper comes at five o'clock,
At six, the evening star,
My lover comes at eight o'clock
But eight o'clock is far.

How could I bear my pain all day
Unless I watched to see
The clock-hands laboring to bring
Eight o'clock to me.

Huit heures

Le souper arrive à cinq heures,
A six, l'étoile du soir,
Mon aimé arrive à huit heures -
Mais huit heures, c'est bien tard.

Comment vais-je pouvoir supporter
ma souffrance toute la journée,
si ce n'est en restant à observer
Les aiguilles qui s'efforcent de m'apporter
Huit heures ?


#389145 Sara Teasdale. Huit heures

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 22 mai 2021 - 09:11

Huit heures
Le souper arrive à cinq heures,
A six, l'étoile du soir,
Mon aimé arrive à huit heures -
Mais huit heures, c'est tard.

Comment vais-je pouvoir supporter
ma souffrance toute la journée,
si ce n'est en épiant
Les doigt fins des aiguilles s'escrimer à m'apporter
Huit heures ?


#389126 Sara Teasdale . Je connais les étoiles. ( I know the stars)

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 22 mai 2021 - 01:34

Tak.


#389098 Sara Teasdale . Je connais les étoiles. ( I know the stars)

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 21 mai 2021 - 08:40

Je connais les étoiles par leur nom,
Altaïr, Aldébaran, comme
je sais par où elles montent
Sur l'ample escalier bleu des cieux.

Je connais les secrets des hommes
Par l'aspect de leurs yeux;
Leur pensers gris, leurs pensers étranges,
m'ont rendue triste et sage.
Mais tes yeux me sont obscurs,et même
S'il semblent toujours dire ''viens '',
Je ne saurais dire si tu m' aimes
Ou si tu ne m'aimes en rien.

Je sais beaucoup de choses,
Mais les années passent,
transitoires,
Je mourrai en ignorant cette chose
Que j'aimerais tant savoir...



I know the stars by their names,
Aldebaran, Altair,
And I know the path they take
Up heaven's broad blue stair.

I know the secrets of men
By the look of their eyes,
Their gray thoughts, their strange thoughts
Have made me sad and wise.

But your eyes are dark to me
Though they seem to call and call
I cannot tell if you love me
Or do not love me at all.

I know many things,
But the years come and go,
I shall die not knowing
The thing I long to know


#389097 Sara Teasdale. Rosée ( Dew)

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 21 mai 2021 - 08:31

le problème est qu'on perd la douceur du processus...


#389059 Sara Teasdale. Rosée ( Dew)

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 20 mai 2021 - 05:09

Tel que la rosée laisse la toile d'araignée légère
-ment tissée d'étoiles,
Parsemant de brillants la barrière
Et les enclos des pâtures;
Tel que l'aube laisse après elle
L' herbe sèche brillante
et un joyau arc-en-ciel
sur chaque radicelle
des herbes folles emmêlées,
Ainsi ton amour, clair, pur,
Comme l'aube, mon aimé,
a fait briller pour moi un sentier
sur lequel cheminer,
et chaque chose scintiller,
pierre ou feuille,
délicatement ,
pour moi seule.

As dew leaves the cobweb lightly
⁠Threaded with stars,
Scattering jewels on the fence
⁠And the pasture bars;
As dawn leaves the dry grass bright
⁠And the tangled weeds
Bearing a rainbow gem
⁠On each of their seeds;
So has your love, my lover,
⁠Fresh as the dawn,
Made me a shining road
⁠To travel on,
Set every common sight
⁠Of tree or stone
Delicately alight
⁠For me alone


J'ai un problème de formulation dans ce poème avec le verbe leave/laisser, je ne sais si rendre/ faire irait mieux. Qui peut m'aider ?


#388383 Beau Dommage. La complainte du phoque en Alaska

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 28 avril 2021 - 04:51

Cré-moé, cré-moé pas, quéqu' part en Alaska
Y a un phoque qui s'ennuie en maudit.
Sa blonde est partie gagner sa vie
Dans un cirque aux États-Unis.

Le phoque est tout seul, il regarde le soleil
Qui descend doucement sur le glacier
Il pense aux États en pleurant tout bas
C'est comme ça quand ta blonde t'a lâché

Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez.
Ça fait rire les enfants,
Ça dure jamais longtemps,
Ça fait plus rire personne,
Quand les enfants sont grands.

Quand le phoque s'ennuie, il regarde son poil qui brille
Comme les rues de New York après la pluie.
Il rêve à Chicago, à Marilyn Monroe.
Il voudrait voir sa blonde faire un show.

(pont)

C'est rien qu'une histoire, je peux pas m'en faire accroire,
Mais des fois j'ai l'impression que c'est moi
Qui est assis sur la glace les deux mains dans la face.
Mon amour est partie puis je m'ennuie.

Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez.
Ça fait rire les enfants,
Ça dure jamais longtemps,
Ça fait plus rire personne
Quand les enfants sont grands (x2)


#388382 Mini-ode d'avril

Posté par Hubert-Albert Clos Lus - 28 avril 2021 - 04:49

Don't forget to come at lyricstranslate