milizinha

Gouttes douces

Sous ton miroir d’argent 

Cesse ton ombre esseulée 

Et viennent les secondes apeurées 

La nuit sommera à tes lèvres de se fermer

Et glissera sous ton oreiller

Pour ensevelir tes désirs

D’oubli.

L'amour a dessiné des ailes dans ton dos

Il est venu à pas feutré

Sans se douter de ta sensualité sensible et inouïe

Il a semé des notes indicibles de sons sans savoir ton émoi

Sonne le silence sacré de ta voix douce et sage

Ouvre tes bras glacé de senteurs enfouies au fin fond de la nuit

Et vis.

La brume ternit l'horizon de mes pensées

Silence se fait sentir sous la cime assassine de l'oubli

La silhouette se meut dans l'espoir d'une note évanouie

Et plonge dans un souterrain de songes enfouis

Sinueuses pensées étoilées profite à la pénurie de pureté

Perte inespérée de pluie percutante sur ton plafond

Plane l'aube de bras endormis

Et suit le chaos de l'inouï. 

La brise du vent souffle sur ma nuque étroite et longiligne

Sifflotante et cinglante,

Elle s'immisce dans le souffle satiné de ma sinueuse silhouette

Vogue au loin l'interdit sulfureux

Je me soumets au vent trompeur de la raison

La lune luit d'espoir silencieux

Tourne l'amertume de l'âme

Vers un horizon zébré de lumière

La quête de l'espoir incertain

Brise la jetée de la nuit sombre de l'ombre de la mort

Mord le secret de l'or de la vie

Et oublie.