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Les blés sont moissonnés on entend les cigales
La chaleur étouffante rend l'air irrespirable
Les insectes gesticulent le soleil nous accable
A la montagne à la campagne ou sur le sable
A l'abri des médias qui déchaînent la violence
Chacun aspire au calme à la paix au silence

Alain

Figure incontournable de la scène musicale
Auteur compositeur esprit cosmopolite
Ténor à la voix d'or le soleil au zénith
Triomphe en compagnie de la Lune des étoiles

Alain

Des roses c'est le traditionnel feu d'artifice
Dans cet univers vert les couleurs rejaillissent
Pissenlits boutons d'or au soleil font écho
Les chardons bleus se mêlent aux rouges coquelicots

Alain

C'est un gentil garçon remuant et polisson
Du soleil dans le coeur à la lèvre une chanson
Qui chante l'amour en frétillant comme un poisson
Alors que la sève monte que la neige s'effiloche
Difficile au printemps de le garder sous cloche

Il fait flèche de tous bois et chante a perdre haleine
Ivre comme une abeille tout chargé de pollen
Il confond les nuages avec les arbres en fleurs
Et titube aux vergers en pleine floraison

Il peint la vie en rose comme fleurissent les pêchers
Le sourire ravageur Il ne peut s'empêcher
De faire des promesses lointaines d'un monde meilleur
A fréquenter les livres Il a la tête ailleurs

Car il aime les livres c'est un peu sa maison
Ouverte à tous les vents elle n'a rien d'une prison
Comme elle se veut très accueillante en toutes saisons
Elle n'a ni portes ni fenêtres avec raison

Quand il pioche dedans son regard s'illumine
Car il sait que se cachent au fond de la grise mine
De petits oeufs tout neuf de toutes les couleurs
Semblables à des bonbons des oeufs ensorceleurs

Alain

Tous attendaient la pluie ses galops de métal
Ce fut une explosion de couleurs de pétales
La barbe des vieux fleuves et les nymphes des ruisseaux
Marient leurs eaux l'oiseau voltige après l'oiseau
Un peu de terre quelques brindilles un peu de mousse
Des nids doù par les trous le soleil éclabousse
S'édifient dans les haies, se blotissent dans les branches
La pervenche sort de terre la vie prend sa revanche
Asters et pâquerettes dans leurs robes à panier
Agitent leurs ombrelles dans le vent printanier
Le soleil paresseux ronronne comme un gros chat
Se love dans les nuages et dort comme un pacha
Arguant que tout se règle par l'emploi des armes
Mars fier comme Artaban aime à jouer les gendarmes
Tout en les menaçant des flammes de l'enfer
Des femmes et des virus il en fait son affaire
Mais les virus sournois se reproduisent en boucles
Et les femmes sont rebelles et soumises à des cycles
Aux effusions de sang elles préfèrent les jeux d'eaux
Et aux trompettes guerrières le concert des oiseaux

Alain