Glas aïeuls
Au seuil du passé, j’ai rencontré deux vieillards
Larme de nuit, perle de jour, il était tard.
Le premier, déposant gouttelettes de rosée,
Sur les matins geignards ainsi donc arrosés,
De la vieillesse importune survenue,
Vida son cœur par grosses larmes soutenues :
L’état d’esprit bien plus léger, eut le second,
Regard tendresse perdu au loin sur l’horizon,
Perle d’amour sur le collier des souvenirs
Teint ce langage sur fond de délicieux soupir :
6 septembre 2010
Monique Zomer
Au seuil du passé, j’ai rencontré deux vieillards
Larme de nuit, perle de jour, il était tard.
Le premier, déposant gouttelettes de rosée,
Sur les matins geignards ainsi donc arrosés,
De la vieillesse importune survenue,
Vida son cœur par grosses larmes soutenues :
Comment peut-on donc ainsi tourner la page
A ce qui fut vrai avant d’être un mirage ?
La jeunesse victime des assauts meurtriers
Du temps qui professe sans la moindre pitié !
L’état d’esprit bien plus léger, eut le second,
Regard tendresse perdu au loin sur l’horizon,
Perle d’amour sur le collier des souvenirs
Teint ce langage sur fond de délicieux soupir :
Cœur imbibé de ce qui fut au temps jadis
Les joies, les rires par leur parfum, par leurs épices
Au grand jamais ne flétriront par sénescence
L’âme d’enfant résiste au temps par son essence.
6 septembre 2010
Monique Zomer