Rêvasion
Sous l’arche déposés,
De bien jolis souliers
Attendent le moment,
Patientent depuis longtemps
À l’irréelle frontière
Du monde imaginaire
Qu’un songeur égaré
Vienne enfin les chausser .
Jouant de l’escarpin
Le voyageur malin
S’envole à tire d’aile
Si légères les semelles
Le sommeil qui l’emporte
Des rêves de toute sorte
Une fois l’arcade passée
Le temps s‘est allégé.