Je te promets, un bateau ivre à la Rimbaud,
Une route du rhum entre nuage et ciel,
Une assuétude aux paradis artificiels,
Un délire où les rêves ne sont pas que beaux,
Un arctique naufrage où la glace en tombeau
Referme sur ton corps la vie providentielle,
Elle fut à la mort toujours consubstantielle
Et tranche l'eau tel un gouvernail d'étambot,
Des écumes de rêve où s'accouplent sirènes
Et manchots, sous les yeux rougis de la reine
Des utopies, perchée sur son île sereine,
De l'acier bleu profond, coupant comme les lames
D'un cuirassé brutal qui vient rompre ses rames
Au port des sables chauds, se joue un mélodrame.
Je te promets l'ivresse en dernière seconde,
Débarrassé du poids de la vie inféconde.
Me promets-tu ton cri, ta source furibonde ?
Une route du rhum entre nuage et ciel,
Une assuétude aux paradis artificiels,
Un délire où les rêves ne sont pas que beaux,
Un arctique naufrage où la glace en tombeau
Referme sur ton corps la vie providentielle,
Elle fut à la mort toujours consubstantielle
Et tranche l'eau tel un gouvernail d'étambot,
Des écumes de rêve où s'accouplent sirènes
Et manchots, sous les yeux rougis de la reine
Des utopies, perchée sur son île sereine,
De l'acier bleu profond, coupant comme les lames
D'un cuirassé brutal qui vient rompre ses rames
Au port des sables chauds, se joue un mélodrame.
Je te promets l'ivresse en dernière seconde,
Débarrassé du poids de la vie inféconde.
Me promets-tu ton cri, ta source furibonde ?
- M. de Saint-Michel aime ceci
Profondeur et beauté abyssales en écrin.
hasia