Là-haut
Du tunnel étroit des nuages ciselés
Lui parvient en sourdine
L'éternelle ritournelle
La foi des damnés
Des aboiements parmi les pleurs
Pendant que saignent des êtres étranges
Aux ailes coupées
De vous
Il n' a cure
Il marche
Sur la crête brûlante des rêves accidentés
Une hécatombe d'infortune
L' apitoiement parmi les fleurs
La providence d'un jour sans fin
Comme un présent obscur
Son regard sans couleur
Fascine les imbéciles
Car pour eux peut être demain
Son corps respire l'odeur des racines
Il prendra tout son temps
Le vôtre aussi
Son sourire une conquête
Frappe contre l'enclume des jours passés
Il vous résume
Comme les vagues résument l'océan
Du tunnel étroit des nuages ciselés
Lui parvient en sourdine
L'éternelle ritournelle
La foi des damnés
Des aboiements parmi les pleurs
Pendant que saignent des êtres étranges
Aux ailes coupées
De vous
Il n' a cure
Il marche
Sur la crête brûlante des rêves accidentés
Une hécatombe d'infortune
L' apitoiement parmi les fleurs
La providence d'un jour sans fin
Comme un présent obscur
Son regard sans couleur
Fascine les imbéciles
Car pour eux peut être demain
Son corps respire l'odeur des racines
Il prendra tout son temps
Le vôtre aussi
Son sourire une conquête
Frappe contre l'enclume des jours passés
Il vous résume
Comme les vagues résument l'océan
- M. de Saint-Michel aime ceci
Enigmatique et aussi grandiose que l'océan
cet être porte en lui toutes les larmes du monde.
Poème exquis.
hasia