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Scribouilleuse impudeur !
Posté par chevalier dupin,
06 décembre 2009
·
680 visite(s)
mon fourre-tout fou
Sans l'inspiration de survie,
De ma moribonde nature,
Je me sens qui éternue,
Comme un vers sans sa rime !
Avec l'absence des mots,
Pour seul brise-glace sous la dent dure,
Au froid prenant, l'émail à partir ;
Pour tenir ma langue au chaud,
Je n'ai plus même un sourire !
Tous ôtés, les effets de ma plume,
Tel à poil l'oiseau-lyre,
Tremblant, toussotant, je m'abîme,
De mon papier, au vide qui se relie,
N'ai-je donc là qu'à pâlir de m'être lu,
L'encre se jetant à mes pieds,
Les chaussant d'invisibilité,
Faisant pour rien qu'ils transpirent !
D'un dessein, encore dépourvu du feutre,
Ne m'en tirant mon chapeau,
A la moindre idée restant neutre,
Ma tête à la découverte,
Exhibe mol au vent son cerveau,
L'envoie voler à sa perte !
Et si malgré sa "pupitrerie",
Valeureux clown de l'écritoire,
Dans le plus simple appareil qui soit,
Toujours bouffon de désarroi,
Mon stylo habille ce pauvre sujet,
De très peu je m'en vêts,
N'ayant bien de méritoire,
Que d'y pousser faiblement l'écrit !
Alors, dans la blancheur,
Mieux que dans le noir,
Puisse à mon parchemin baladeur,
Quelque lecteur voulant l'ivoire,
Enfin s'acoquiner mon silence,
Y trouver vierge qui s'effeuille,
Muse y dévoiler nue l'indécence,
Prête à emplir puis à vider son bel oeil !
De ma moribonde nature,
Je me sens qui éternue,
Comme un vers sans sa rime !
Avec l'absence des mots,
Pour seul brise-glace sous la dent dure,
Au froid prenant, l'émail à partir ;
Pour tenir ma langue au chaud,
Je n'ai plus même un sourire !
Tous ôtés, les effets de ma plume,
Tel à poil l'oiseau-lyre,
Tremblant, toussotant, je m'abîme,
De mon papier, au vide qui se relie,
N'ai-je donc là qu'à pâlir de m'être lu,
L'encre se jetant à mes pieds,
Les chaussant d'invisibilité,
Faisant pour rien qu'ils transpirent !
D'un dessein, encore dépourvu du feutre,
Ne m'en tirant mon chapeau,
A la moindre idée restant neutre,
Ma tête à la découverte,
Exhibe mol au vent son cerveau,
L'envoie voler à sa perte !
Et si malgré sa "pupitrerie",
Valeureux clown de l'écritoire,
Dans le plus simple appareil qui soit,
Toujours bouffon de désarroi,
Mon stylo habille ce pauvre sujet,
De très peu je m'en vêts,
N'ayant bien de méritoire,
Que d'y pousser faiblement l'écrit !
Alors, dans la blancheur,
Mieux que dans le noir,
Puisse à mon parchemin baladeur,
Quelque lecteur voulant l'ivoire,
Enfin s'acoquiner mon silence,
Y trouver vierge qui s'effeuille,
Muse y dévoiler nue l'indécence,
Prête à emplir puis à vider son bel oeil !
