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A chacun son genre d'idylle !

Posté par chevalier dupin, 04 janvier 2010 · 464 visite(s)

mes jeux tuiles....
Ah ! Mon merveilleux Amour,
Mon sucre d'orge mondé d'hypocrisie,
Feras-tu le doux geste que j'attends ?
Moi qui me cache sous le voile de mes peurs,
Au labeur des gens zélés d'Eros à mon poste,
N'étant que manoeuvre maladroit en son ost,
Me feras-tu au gîte, moitié d'un couple de rêve ?
L'aigle de la juste passion qui s'élève,
Malgré le son du bel orgue de mes impatiences,
Inscrira-t-il au greffe du tribunal des coeurs,
Ou dans le livre infini des romances,
Le double secret d'un mode de vie chantant ?
La chance gravera-t-elle au cartouche de nos fronts,
D'un grand oeuvre, les lettres d'une noblesse ?
Nos âmes telles pendules tremblants de raisons,
A la pointe de leurs malicieux tours,
Sillonneront-elles nos physiques réjouis,
Au tracé d'un délice qui longtemps s'épanche,
Laissant la force de la tendresse,
Au levier du temps, du bon côté du manche ?

Ah ! Cher ami, dernier parmi mes folles amours,
Amateur d'orge innocente autant que de joubarbe,
Héros d'une geste de capitaine troubadour,
Dans ma voile soufflant le feu de sa sainte-barbe,
Ecoute les postes rageuses d'une mer d'envie,
A la manoeuvre, par la gîte de nos esprits,
Encor par la couple de visées de nos folies,
Unir ma fière aigle à tes chaudes armoiries !
Au vent des grandes orgues de l'harmonie,
Cette greffe à l'enseigne de nos vaisseaux,
N'alourdira d'une livre, en cale, nos fardeaux,
Car aux artifices de notre mode nouvelle,
Une cartouche remplie de poudre d'étincelles,
Ravivera les oeuvres mortes de nos navires,
Remettant à l'heure explosive de nos plaisirs,
Les pendules célestes et divines,
Qui balayent le souvenir de nos tours ivoirines !
Fasse toujours qu'amusante physique, alchimie,
A nous vieilles gens, nos jolies délices n'épuise,
Ajoute, à notre jeu, une manche indécise !