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Un pitre au fond du trou ! (A la Prévert un peu pervers !)
Posté par chevalier dupin,
16 février 2010
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mon fourre-tout fou
Mon amusant métier,
Malgré ses mélanges,
Ne me fera nullement barbier
Parmi les durs de dur ;
Cependant, est-ce étrange,
Aujourd'hui, je rase les murs !
Quand mon dentier a la bougeotte,
Je vole plus bas que mes pleurs,
Mon humour défie tous les radars,
Et si inventeur, sur le fil du rasoir,
Je fais du rase-mottes,
Je ne coupe toujours pas le beurre !
Je n'ai la farce bucolique,
Je suis plutôt :
Une peau de vachette
Déguisée en fleurette,
Car je douche à tout coup les gogos,
A l'arrosage de ma mitraillette !
Je suis rat débile autant
Que rat méchant,
Et le ras des pâquerettes
Est un voisin si sympathique !
Evidemment scalpeur mais pas sans reproche,
Ne suis-je décoiffant que chevalier braillard !
Chevalier de circonstance,
Braillard à couper au couteau,
Poilant je suis roi sauvage, épais jarre
Dans les pattes de trompeuses apparences.
Sur les planches ça fait rudement moche,
Et personne jamais ne me trouve rabot !
Alors pour éviter seulement,
De mourir à petit feu,
Moi qui plus guère ne redouble de flamme,
Ni ne vaut triplette,
Je vais m'immoler devant fous !
Dieu pourquoi ? Me direz-vous.
Mais que cet élément te sonne,
Mon cher Water !
C'est parce qu'au jeu d'immoler
Fondent les grands bêtes !
Celle-là, je l'ai bûchée,
N'est-ce pas qu'elle est bonne ?
En plus, du moins, c'est la dernière !
Réchauffez-la donc au four autonettoyant
De mon hilarant psychodrame :
Mon four d'adieu !
Il est temps, qu'à faire moindre mal,
Vous puissiez m'écrire une décente épitaphe !
Evitez s'il vous plaît,
Le : à force de pousser
Trop loin le bouchon de cristal,
Le voici désormais en carafe !
Au plus profond, je vous suggère en grave type,
Ce qui remuera peut-être quelques tripes :
Hier gais pinsons, là tristement assemblés,
Pinsons nous ne rêvons pas, voilà que c'est vrai !
Jadis clown à nous distraire,
Il était tombé bien à plat,
Maintenant qu'on le pleure et l'enterre,
C'est drôle, c'est au Ciel qu'il s'en va !
