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Moi : chimérique le rouge ! (pour la valkyrie de mes petites morts !)
Posté par chevalier dupin,
14 mars 2010
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mes libertinages tendres
Dépassant le seuil du papotage,
Des noirceurs de ma cave,
A blondir muet au grenier,
Rempli d'épis scandinaves,
J'atteins ton rêve, dernier otage,
Mais viking m'y élève, par là pensé !
Alors, dans un bouillonnant escamotage
Mes esprits se reprenant veloutés,
Tandis que mes yeux vaguement perlés,
Se baignent d'un brûlant chipotage,
Douce dragonnade que ma figure agace,
Convoite une poupe à ta jolie grimace !
Jetant le jubé avec l'eau du bien,
Pour des nefs, à moitié livide, à moitié peint,
Mon vers se fond sous ta ligne de flottage,
Et communiant à ras bord, je m'en berce,
Partant si loin à la renverse,
Que l'âme se méduse en radotage !
Puisque dans de beaux drakkars au pilotage,
Je m'attache au moi puis concède au ciel,
Le chant nordique de toi, sirène en appel ;
J'ouvre aux vents d'aventure sans sabotage,
Mon ouïe pour la couvrir de gloire aux clapotages,
Votant l'émoi à cette urne en ballottages !
Victime de l'or d'un nouveau royaume,
Au terme épique du voyage qui s'adore,
J'en miroite le bonheur en papillotage,
Sans voir que d'un syndrome de Stockholm,
Prisonnier toujours comme en corps,
C'est de ton amour dont je reste l'otage !
Des noirceurs de ma cave,
A blondir muet au grenier,
Rempli d'épis scandinaves,
J'atteins ton rêve, dernier otage,
Mais viking m'y élève, par là pensé !
Alors, dans un bouillonnant escamotage
Mes esprits se reprenant veloutés,
Tandis que mes yeux vaguement perlés,
Se baignent d'un brûlant chipotage,
Douce dragonnade que ma figure agace,
Convoite une poupe à ta jolie grimace !
Jetant le jubé avec l'eau du bien,
Pour des nefs, à moitié livide, à moitié peint,
Mon vers se fond sous ta ligne de flottage,
Et communiant à ras bord, je m'en berce,
Partant si loin à la renverse,
Que l'âme se méduse en radotage !
Puisque dans de beaux drakkars au pilotage,
Je m'attache au moi puis concède au ciel,
Le chant nordique de toi, sirène en appel ;
J'ouvre aux vents d'aventure sans sabotage,
Mon ouïe pour la couvrir de gloire aux clapotages,
Votant l'émoi à cette urne en ballottages !
Victime de l'or d'un nouveau royaume,
Au terme épique du voyage qui s'adore,
J'en miroite le bonheur en papillotage,
Sans voir que d'un syndrome de Stockholm,
Prisonnier toujours comme en corps,
C'est de ton amour dont je reste l'otage !
