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Muse gentille, mon alouette !
Posté par chevalier dupin,
10 août 2010
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mes sonnets de jour mes sonnets de nuit
Que ta vie ensoleille, éblouis mes grands yeux,
Tels miroirs au hâle où étincellent tes feux,
Entre rêche ma plume et celles que tu lisses,
Ô passereau, une passerelle établissent !
En martyrisant mon papier, tant je le gratte,
Comme un singe hurleur, béat suis-je alouate,
Qui passe du rameau, doux sous tes jolies pattes,
Aux feuilles que froissent, mes bons mots acrobates !
Par dessus façonnant, des barbes en crinière,
Dans l'encre un calamus, pour mes rimes procède,
Aussi assoiffé, que le lion courant à l'oued !
Alors jaloux, en mon coeur, sans noire manière,
Je grave ce qu'alloue, étrangement peut-être,
Le bénéfice d'un art, dont ton chant est maître !
Tels miroirs au hâle où étincellent tes feux,
Entre rêche ma plume et celles que tu lisses,
Ô passereau, une passerelle établissent !
En martyrisant mon papier, tant je le gratte,
Comme un singe hurleur, béat suis-je alouate,
Qui passe du rameau, doux sous tes jolies pattes,
Aux feuilles que froissent, mes bons mots acrobates !
Par dessus façonnant, des barbes en crinière,
Dans l'encre un calamus, pour mes rimes procède,
Aussi assoiffé, que le lion courant à l'oued !
Alors jaloux, en mon coeur, sans noire manière,
Je grave ce qu'alloue, étrangement peut-être,
Le bénéfice d'un art, dont ton chant est maître !