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Diable d'enfermement
Posté par chevalier dupin,
28 août 2010
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mes sonnets de nuit mes sonnets de jour
Ta chair, gardienne de ma geôle squelettique,
S'adresse à mon coeur, dans le couloir de l'amour,
Au jeu de son trousseau, l'agite en maints déclics,
L'impatiente en sursaut, par cent pas de velours !
Tant visitée par ton feu, caresse impudique,
Ma peau se strie de nuit blanche, de contre-jour,
Vêt l'avocat, que je fus de tes dessous chics,
D'un costume, qui du bagnard, vaut les atours !
Comme lamentation, échappée de mes murs,
Promenade poussée loin, en tes clairs-obscurs,
Fait grande la cour, qui presque mort me libère !
Alors en cavale à l'écho de ton alerte,
Fin soupirant, t'entends-je promettre ma perte,
Et le ciel m'est témoin, que si fort je l'espère !
S'adresse à mon coeur, dans le couloir de l'amour,
Au jeu de son trousseau, l'agite en maints déclics,
L'impatiente en sursaut, par cent pas de velours !
Tant visitée par ton feu, caresse impudique,
Ma peau se strie de nuit blanche, de contre-jour,
Vêt l'avocat, que je fus de tes dessous chics,
D'un costume, qui du bagnard, vaut les atours !
Comme lamentation, échappée de mes murs,
Promenade poussée loin, en tes clairs-obscurs,
Fait grande la cour, qui presque mort me libère !
Alors en cavale à l'écho de ton alerte,
Fin soupirant, t'entends-je promettre ma perte,
Et le ciel m'est témoin, que si fort je l'espère !
Avec raffinement vous tissez
L'attente à l'affût de l'amour
Enveloppant votre sonnet
D'une fine dentelle ajourée.
Baisers
arsinoe