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Not alone in Barcelone (parodie du "Barcelone" de Capdevielle, dédiée aux participants du " no fog countries meeting")

Posté par chevalier dupin, 27 octobre 2010 · 952 visite(s)

mes sherlockonneries
Sherlock Holmes au hasard de Barcelone,
Traîne trois jours sans nuits,
Hante les rues mais il ne suit personne,
ça n’est pas sa ville, il manque les fumées,
Le ciel bleu est un miroir,
Sherlock Holmes ne peut pas s’y voir,
Exangue,
Tel spectre qui tangue,
Mais vampire qui s’enfuit,
Sherlock Holmes pense au Royaume Uni,
Soudain il sent une main sur son dos qui lui pèse,
Quelqu’un roulant les R dit : seriez-vous senior Sherlock Lopez ?
http://wikipf.net/wi...Sherlock_Lopez-
C’est presque ainsi qu'on m'appelle,
Pardi !
La faute à Watson ? Une nouvelle ?!
La voix répond : Watso ? Je ne crois pas,
Sûr qu’il vous a fait souffrir,
Avec Mol et Dendur, quels fous rires !
Depuis longtemps, je cherche ce Sherlock-là,
Pour un cercle de drôle de gars,
Qui portent tous votre belle casquette.
- Deerstalker ! répond le détective.
- Oui, j’ai lu ça dans l’archive,
Qui rassemble et conte vos enquêtes.
- Senior vos souvenirs sont bien ingrats,
Car mon canon ne le tonne pas,
Ici pas plus que chez moi,
Senior :
Si sa mémoire n’est toujours bonne,
John m’a
Fidèlement décrit, je lui pardonne !
Par ailleurs…

S’il y a toujours un carillon qui résonne,
Au-dessus du port de Barcelone,
Même si son air est monotone,
Il ne donne pas l’heure, comme Big Ben, quand il sonne,
Dans le brouillard, qui m’amène en personne,
Comme un fantôme, né du fog, de London !

Sherlock Holmes fait pleurer le gentleman,
Qui sanglote dans sa langue catalane :
- Qu'est ce qui me force à vous croire,
- L’impossible écartée voilà vraie l’image,
Qui hantera vos souvenirs de moi, jusqu’à la fin des âges,
D’accord dit l’ibère, donc, je sais qui vous êtes,
Vous venez d'un livre extra, qu’a illustré Sydnet Paget,
Ces mots résonnent sous les arcades de la gare,
Quand le train du soir siffle et une voix dit :
Moi je crains d'être en retard,
Et puis,
Un médecin qui m’attend à Londres,
Ecrit,
Qu’il passe son temps à se morfondre.

L’espagnol ne reste pas seul sur le quai,
Car dans les brumes du matin, hombre avec une ombre, là, il promet,
De devenir le meilleur holmésien ibérique,
Et la statue du marin ne montre plus du doigt l'Amérique,
Il désigne l’Angleterre, qui s’apprête à fêter halloween,
Et une voix grave murmure : ligue latine !
Tout près du musée de cire, de madame Tussaud,
Un violoniste joue du flamenco,

Mais se fend pour se consoler,
D’un « olé ! »

Car si son spleen s’écoute comme avant,
Aussi
Bien que le latin, pour lui, tout s'apprend !

S’il y a toujours un carillon qui résonne,
Au-dessus du port de Barcelone,
Loin dans les nuages qui moutonnent,
Son air à l’unisson d’un Big Ben, qui s’étonne,
Vibre désormais, dans le fog de London,
Où Sherlock Holmes, l’entend comme personne !


http://www.musicme.c...laylist/1433525
http://www.mp3lyrics...elle/barcelone/
http://www.sshf.com/...rique.php?id=96



Deux personnages,une rencontre fabuleuse accompagnée
d'un concert de carillons amis.
Belle et douce journée.
hasia

Deux personnages,une rencontre fabuleuse accompagnée
d'un concert de carillons amis.
Belle et douce journée.
hasia



Merci chère Hasia,
D'avoir voyagé un moment avec moi !