
Climat de conscience
Posté par chevalier dupin,
15 novembre 2010
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mes sonnets de jour mes sonnets de nuit
D'un ciel où le coton, absorbe des blessures,
La malignité qui suinte à flots, la grisaille,
C'est à torrent et à travers les boursouflures,
Que diluvienne, une peine, abonde en ma faille !
Par les cordes tressées, du chagrin d'un nuage,
Le coeur se noue, dans ma gorge, faisant naufrage,
Car l'humeur s'y déverse, à grossir la déveine,
Mort dont l'âme, tendue vers le fiel, se fait pleine !
Qu'aigri le temps, glisse à me perdre l'équilibre,
Précipitée en moi, je sens la chute libre,
Comme une descente aux envers, droit dans mes fibres !
A me liquéfier, aux éléments du macabre,
En cours de vie, de mon corps dissolu, moins qu'arbre,
L'hiver m'en fera-t-il donc, des restes de marbre ?
La malignité qui suinte à flots, la grisaille,
C'est à torrent et à travers les boursouflures,
Que diluvienne, une peine, abonde en ma faille !
Par les cordes tressées, du chagrin d'un nuage,
Le coeur se noue, dans ma gorge, faisant naufrage,
Car l'humeur s'y déverse, à grossir la déveine,
Mort dont l'âme, tendue vers le fiel, se fait pleine !
Qu'aigri le temps, glisse à me perdre l'équilibre,
Précipitée en moi, je sens la chute libre,
Comme une descente aux envers, droit dans mes fibres !
A me liquéfier, aux éléments du macabre,
En cours de vie, de mon corps dissolu, moins qu'arbre,
L'hiver m'en fera-t-il donc, des restes de marbre ?
Poème plus sombre que de coutume.
Le silence et le temps apaisent souvent les blessures trop lourdes pour nous.
Bien amicalement.
hasia