Aller au contenu





Climat de conscience

Posté par chevalier dupin, 15 novembre 2010 · 520 visite(s)

mes sonnets de jour mes sonnets de nuit
D'un ciel où le coton, absorbe des blessures,

La malignité qui suinte à flots, la grisaille,

C'est à torrent et à travers les boursouflures,

Que diluvienne, une peine, abonde en ma faille !



Par les cordes tressées, du chagrin d'un nuage,

Le coeur se noue, dans ma gorge, faisant naufrage,

Car l'humeur s'y déverse, à grossir la déveine,

Mort dont l'âme, tendue vers le fiel, se fait pleine !



Qu'aigri le temps, glisse à me perdre l'équilibre,

Précipitée en moi, je sens la chute libre,

Comme une descente aux envers, droit dans mes fibres !



A me liquéfier, aux éléments du macabre,

En cours de vie, de mon corps dissolu, moins qu'arbre,

L'hiver m'en fera-t-il donc, des restes de marbre ?



Poème plus sombre que de coutume.
Le silence et le temps apaisent souvent les blessures trop lourdes pour nous.
Bien amicalement.
hasia