Aller au contenu





Baker street (parodie du regretté Gerry Rafferty)

Posté par chevalier dupin, 20 février 2011 · 723 visite(s)

mes sherlockonneries



Le vent me souffle le chemin de Baker Street.
La mort aux trousses, les idées en fuite,
Me voilà encore à oublier,
La folie d’un jour, à noyer
Dans la drogue et le spleen !
Seul dans ma ville, héros passé de mode,
Sans qu’âme me vive, j’attends en maraude,
Le dernier coup du gong,
Fin d’une nuit trop longue,
Tremblant, tel hier, la vermine.

La vie facile, moi, j’en meurs d’ennuis,
La douceur de vivre, ça m’endurcit !
Viens cocaïne,
J’ai ma dose de repos !
Bientôt, je crois, je serais parti,
Défier l’ange déchu du paradis !
Et si j’hallucine,
Au diable, mon credo !

Devant la porte, Watson sous l’averse,
Guette mon retour ; ses yeux me transpercent.
Ne disant rien qu’il ne devine,
Je laisse faire sa médecine :
L’amitié qui me fascine.

Il me promet le rêve, avant que je m’étende,
L’aventure d’une malédiction sur la lande.
Alors, quand je frissonne,
Il en sourit, à moins que je l’imagine !

Il est le père de ce qui m’illumine.
Mes victoires sans lui, seraient orphelines.
Qu’il m’assassine,
Promis, je lui pardonne !

Je me réveille, John est dans le living.
Il œuvre à la légende, qu’il me destine.
Finie la ruine !
Je suis un nouvel homme !