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Table et chaise mal misent !
Posté par chevalier dupin,
29 octobre 2008
·
465 visite(s)
les fables de ma loi
Au cours d'une noble et notable discussion,
Entre table aux pieds brigadiers de la mondaine,
Et chaise menant même vie que ses bâtons,
Se comparèrent, les pesanteurs de leurs peines.
Celle au plateau des mille taches,
Trop jalousait sa voisine au dossier bravache.
" Tu en as de la chance dit-elle carrément,
Sur moi, l'on met toutes sortes de mets,
De mains pleines de gras souillées ! "
" Parle pour toi ma chère amie, plane consoeur ! "
Clama le siège de tous les postérieurs.
" A cheval sur mon dessus, joufflus, grassouillets,
Bruyants des fins de cassoulet,
Ne reposent que derrières en pets malséants ! "
" Soit !" Renchérit l'autre encor meublant le silence,
" Mais je suis constamment à plats,
Ou telle une tigresse dressée par les maîtres.
D'ailleurs, alternativement, je me fais mettre !
Bien entendu, un jour ça me desservira !
Quand toi, comme dans un fauteuil de style : Empire,
Se conformant à tes positions dures à cuir,
Bien que parfois, l'on s'en balance,
L'on se jette dans tes bras, paresse à tes hanches.
Or, moi ne suis nappée de beau que le dimanche !"
"En vérité je suis fort chaise,
De n'être table de tes matières,
Où autant de malheur de toutes les manières
Sonne l'heur s'invitant à treize !
Cependant seul notre destin saura nous dire,
Qui sera mobilière valeur d'avenir ! "
De fait, trois ans après la fin de ces propos,
Sieurs de fable ronde firent table d'honneur,
Tandis qu'à force d'un feu nourri l'y péter,
Changèrent-ils sans forme de moralité,
Celle assise en moins sainte odeur,
En chaise percée, à la fortune du pot !
Entre table aux pieds brigadiers de la mondaine,
Et chaise menant même vie que ses bâtons,
Se comparèrent, les pesanteurs de leurs peines.
Celle au plateau des mille taches,
Trop jalousait sa voisine au dossier bravache.
" Tu en as de la chance dit-elle carrément,
Sur moi, l'on met toutes sortes de mets,
De mains pleines de gras souillées ! "
" Parle pour toi ma chère amie, plane consoeur ! "
Clama le siège de tous les postérieurs.
" A cheval sur mon dessus, joufflus, grassouillets,
Bruyants des fins de cassoulet,
Ne reposent que derrières en pets malséants ! "
" Soit !" Renchérit l'autre encor meublant le silence,
" Mais je suis constamment à plats,
Ou telle une tigresse dressée par les maîtres.
D'ailleurs, alternativement, je me fais mettre !
Bien entendu, un jour ça me desservira !
Quand toi, comme dans un fauteuil de style : Empire,
Se conformant à tes positions dures à cuir,
Bien que parfois, l'on s'en balance,
L'on se jette dans tes bras, paresse à tes hanches.
Or, moi ne suis nappée de beau que le dimanche !"
"En vérité je suis fort chaise,
De n'être table de tes matières,
Où autant de malheur de toutes les manières
Sonne l'heur s'invitant à treize !
Cependant seul notre destin saura nous dire,
Qui sera mobilière valeur d'avenir ! "
De fait, trois ans après la fin de ces propos,
Sieurs de fable ronde firent table d'honneur,
Tandis qu'à force d'un feu nourri l'y péter,
Changèrent-ils sans forme de moralité,
Celle assise en moins sainte odeur,
En chaise percée, à la fortune du pot !
