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Curiosités abécédérotiques !

Posté par chevalier dupin, 13 novembre 2008 · 548 visite(s)

mes libertinages tendres
J'Adonise, à l'agonie de ton amour
Ma langue pour mieux te faire la cour.

De l'imprévu, de tes orages m'abritant,
J'habille mes mots d'un sensuel Balandran.

Afin qu' ils palpitent à ton oreiller,
J'en imprime un parchemin Cordifolié.

Munis de ce Devantier lettré de dentelle,
Puissent-ils cacher mes grosses ficelles !

Pour eux, j'ai tant Epreint ma tête,
Qu'il n'en sort plus que des idées blettes.

J'ai peur qu'elles ne couchent Flavescentes
Mes rimes fiévreuses alitées en descente.

Lors, je ne compte sur ce résidu Ginguet.
Plutôt te séduire au silence à mon secret !

Encor puis-je percer l'ignorance emmurée,
D'un fier Haha au saut-de-loup de l'alphabet,

Et m'en faire un porche Imbrifuge,
A ta pluie de reproches, probable déluge.

Je mets l'espoir dans ce bât de Joliveté,
Dévolu aux romantiques insanités.

Je le sussurre à ton Keepsake auriculaire,
Mordillant tes frêles lobes aux boucles corsaires.

Ma bouche impatiente en précaution Lendore,
A ton jeu, mise tout du coeur, qui tant t'adore.

A l'estomac, une angoisse Maliforme,
Je prie que mon éloquence ne t'endorme.

Posant l'originalité de mes Noèmes,
J'en puise l'assurance à d'étranges poèmes.

J'ai si faim de toi, à en être Omophage,
Que j'en salive l'or sur ma plus belle page.

Me tardant de Pernocter à tes flancs soyeux,
J'embrase ma voix pour te fermer les yeux.

Des Quillons de mon épée d'athéisme,
J'esquisse une croix à ton doux cathéchisme.

Mais j'attends l'aube pour te voir sous mon Rorage,
Pour que mes crayonnés vivent sous ton encrage.

Je veux d'abord te Solacier te rendre hilare,
Faire de mes amuse-bouches un très grand art.

Pourtant je crains que mes avances Tardigrades,
Trahissent un instant ma qualité de sans-grade.

Saurais-je te fournir l'Ultra-petita,
Qui par delà ton plein désir me grandira ?

L'extase s'inscrira-t-elle en larmes sucrées,
Dilatant tes pupilles de Viridité ?

Me l'apprendra le Wiski d'un geste frivole,
Se joignant à la calèche de ma parole.

Au ressort d'un fier matériau Xylin,
Tu goûteras les accents boisés de mes reins.

A tes côtés, dans ton lit de solide Yeuse,
J'y reposerai mes tournures précieuses.

Telle une mésange tu Zinzinuleras,
Telle cet oiseau enfin mienne tu seras !