
LE CORBEAU ET LE RENARD : LA VENGEANCE !
Posté par chevalier dupin,
28 janvier 2009
·
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mes suites impossibles de Jean de la Fontaine
A l'issue de la fable,
Souvenez-vous du dépit,
D'un corvidé crédule
Et de la joie coupable
D'un goupil mué en crapule
Par sa jalouse envie.
Voici révélée enfin,
A l'époque, restée inédite,
L'étrange suite,
De la rencontre des aigrefins.
Maître renard, en son terrier,
Se pourléchant les babines,
Dresse la table pour déguster
Le produit de sa rapine.
A sa porte, entend-il soudain,
Le signal de la visite d'un voisin.
Se disant éminent docteur,
L'inconnu visiteur,
Lui tient ce discours :
- Malheureux animal,
Je viens à votre secours !
Ce fromage vous sera fatal,
Car il est empoisonné.
Sur mon honneur de savant c'est juré !
Sentez donc l'odeur funeste,
Qu'il propage dans l'air
Et fuyez le comme peste,
Avant d'être mangé par les vers !
Fort opportunément, à ces mots,
Un asticot, sort du camembert.
Epouvanté, le renard s'échappe !
Le corbeau tombe le masque aussitôt,
Son bien retrouvé, dans son bec attrape
Et à son tour, met le couvert.
Voleur de tout poil,
Apprenez comme ici,
Que le naïf d'aujourd'hui
Deviendra peut-être,
Du lendemain, votre maître !
Souvenez-vous du dépit,
D'un corvidé crédule
Et de la joie coupable
D'un goupil mué en crapule
Par sa jalouse envie.
Voici révélée enfin,
A l'époque, restée inédite,
L'étrange suite,
De la rencontre des aigrefins.
Maître renard, en son terrier,
Se pourléchant les babines,
Dresse la table pour déguster
Le produit de sa rapine.
A sa porte, entend-il soudain,
Le signal de la visite d'un voisin.
Se disant éminent docteur,
L'inconnu visiteur,
Lui tient ce discours :
- Malheureux animal,
Je viens à votre secours !
Ce fromage vous sera fatal,
Car il est empoisonné.
Sur mon honneur de savant c'est juré !
Sentez donc l'odeur funeste,
Qu'il propage dans l'air
Et fuyez le comme peste,
Avant d'être mangé par les vers !
Fort opportunément, à ces mots,
Un asticot, sort du camembert.
Epouvanté, le renard s'échappe !
Le corbeau tombe le masque aussitôt,
Son bien retrouvé, dans son bec attrape
Et à son tour, met le couvert.
Voleur de tout poil,
Apprenez comme ici,
Que le naïf d'aujourd'hui
Deviendra peut-être,
Du lendemain, votre maître !