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La Souris et le Chat-Huant : Soulèvement à bras raccourcis !

Posté par chevalier dupin, 28 janvier 2009 · 450 visite(s)

mes suites impossibles de Jean de la Fontaine
Un hibou désireux de garnir sa maison,
Ne connaissant les secrets de la salaison,
Suivant le principe des nations qui oppriment,
Coupa les vélleités de fuite chez les souris,
Trophées de chasses à son ventre qui n'étaient crimes,
Leur ôtant de quoi trotter sans ôter la vie.

L'oiseau de nuit pareil à tant de philosophes,
A l'abri du besoin se croyait-il ainsi,
Mais de la surprise, ne fut-il garanti,
Car l'une de ses proies rompues aux catastrophes,
Captivité produisant un effort stratège,
Se fit enfler jusqu'à devenir vrai boulet,
Encor profiter du jour, se laissant tomber
Depuis la geôle boisée sur un sol feuillu,
Puis du mieux utiliser la moindre descente,
Pour rallier rondement le gros de sa tribu.
Poussée vengeresse lui remonta la pente
Suspendue au lit du tortionnaire Huant-Chat,
Ne lui laissant qu'à entonner l'ordre immédiat,
De rogner les ailes de l'endormi rapace,
Afin de vaincre en souvenir de Samothrace !

Sagesse éveillant fort sa dernière nuitée,
Vol ainsi que faim ruinés, l'emplumé jugea,
Qu'on ne se protégeait sans grillager sa porte,
Contre tout échappatoire ou toute révolte.
Meilleur gardien avait été son estomac,
Sa fin dut se nourrir de cette vérité !