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Le cerf malade : vengeance posthume !

Posté par chevalier dupin, 28 janvier 2009 · 610 visite(s)

mes suites impossibles de Jean de la Fontaine
Pénible fin, connut, porteur de bois chenus,
Quand compagnons de toutes espèces dont la pire,
Prétextant accompagner son dernier soupir,
Mieux que la mort, le pillèrent sans retenue.

Soulagé de quitter ce monde charognard,
Dans son ultime souffle, à peine murmuré,
Juste châtiment en paiement de leur culot,
Réclama-t-il à ses dieux, pour les héritiers
Se déclarant de sa famille, sur le tard.
Levant une trombe au-dessus de sa dépouille,
Eole daignant bien réaliser ce voeu,
S'en alla transporter les miasmes d'une rouille,
Sous le nez de ceux incriminés par les cieux.
Lorsque l'épidémie de rougeole, aussitôt
Aux fronts, aprêta la couleur de son évidence,
Tous les maudits animaux, qu'elle avait atteints,
Assistèrent sans délai au départ des voisins,
Ne gardant-là comme amie que la déchéance.

Trop vous vouloir de la richesse, légataire,
Jusqu'à oser le risque d'effleurer la faux,
N'empêchera divinement votre notaire,
De ne découvrir en l'attendu testament,
A la fine intention de vos pareils badauds,
Que seuls biens vous étant transmis obligeamment,
Seront parts de deuil et de tristesse équitables ;
Mérite ne se gagnant en dessous de table !