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Depuis la risée du matin.....
Posté par chevalier dupin,
28 janvier 2009
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mes libertinages tendres
Quand le drap ténébreux défait ses plis lourds
A peine je me soulève
Que déjà je cherche à conter fleurette.
Puis l'aube fredonne mon envie d'amour
Et malicieusement s'élève ;
En folle guêpe amie, piquée d'amusette.
J'ai vite bal à mon coeur pas si lourd.
Alors je me fais élève
A l'école des douces steppes, buissonnière bluette.
Puis je me précipite, sur l'épaule : le filet de toujours
Et longtemps au parfum de leur sève,
Près des arbres aux joyeux cèpes, je chasse les nymphes à paillettes.
Avec un brin d'excuse, la Chance de l'après-midi accourt,
C'est elle qui achève
Mes bucoliques et printanières emplettes.
Enfin, crépusculaire, je me laisse guider pour un dernier tour ;
Visite trop brève,
A l'étang des passions en nuisettes.
J'y taquine les ablettes, filles de troubadours,
J'oeuvre sans trève,
Jusqu'à remplir ma sentimentale épuisette.
Lorsque la léthargie de la nuit en fourreau de velours
Entraîne mon rêve,
Je n'y entre bredouille, car j'emporte du jour : pleine musette !
A peine je me soulève
Que déjà je cherche à conter fleurette.
Puis l'aube fredonne mon envie d'amour
Et malicieusement s'élève ;
En folle guêpe amie, piquée d'amusette.
J'ai vite bal à mon coeur pas si lourd.
Alors je me fais élève
A l'école des douces steppes, buissonnière bluette.
Puis je me précipite, sur l'épaule : le filet de toujours
Et longtemps au parfum de leur sève,
Près des arbres aux joyeux cèpes, je chasse les nymphes à paillettes.
Avec un brin d'excuse, la Chance de l'après-midi accourt,
C'est elle qui achève
Mes bucoliques et printanières emplettes.
Enfin, crépusculaire, je me laisse guider pour un dernier tour ;
Visite trop brève,
A l'étang des passions en nuisettes.
J'y taquine les ablettes, filles de troubadours,
J'oeuvre sans trève,
Jusqu'à remplir ma sentimentale épuisette.
Lorsque la léthargie de la nuit en fourreau de velours
Entraîne mon rêve,
Je n'y entre bredouille, car j'emporte du jour : pleine musette !