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D'entregent consentant à l'entrée des altruistes (entre nous légèrement coquins)

Posté par chevalier dupin, 20 août 2009 · 481 visite(s)

mes libertinages tendres
Là où la vie riche t'entraîne,
Avant que de moi pauvre, je t'entretienne,
Femme féline à la parade de tes entrechats,
D'abord intrigué luron, je t'entraperçois.

Puis parce qu'entre-temps, à la croisée du destin,
S'est entrebâillé le premier volet de notre histoire,
Parce qu'à l'entracte d'amour à nos âmes en pièces,
S'est entrecoupé un double espoir,

Voilà nos coeurs entrouverts, troubadours enfin,
Ou pianotant sur ces entrefaites de liesses,
Que nos doigts entrecroisent leurs chemins,
Ecrivent l'entrefilet d'une romance à deux mains.

Alors à l'angélique entreprise de nos corps,
Par l'inévitable entremise de chantants accords,
Doucement dans l'air, s'entrechoquent nos ailes,
Aux ébats du désir, d'encore s'entremêlent.

Lorsque seule insouciance aveugle nous entrevoyons,
Or toutes futiles, nos questions s'entreposant,
Dérisoire n'est déjà plus que leur entrelacement.
De plus belles dents aux fruits de nos entrailles en feux,

Ainsi nous entredéchirons nous la pomme en quartiers bleus,
Tandis que folles consciences nous entreheurtons,
Et qu'en rires déployés nous nous entrégorgeons,
Sans crainte, que s'entredétruisent jamais nos passions !