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Deux poèmes d'automne soufflés par Alice (ma fille !)
Posté par chevalier dupin,
08 octobre 2009
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mes poèmes filiaux ou enfantins de pêche
Parce que ma nature s'interroge
" Papa : après que le vent eut soufflé
Sur les dernières braises de l'été,
Le ciel croit-il à l'incendie,
Pour qu'il envoie autant de pluie,
Arroser la terre ?
Et les arbres seraient-ils en fer,
Puisqu'à leur pied, qui sent si fort
S'entassent, les effets de la rouille ?
De bronze, le printemps sera-t-il médaillé,
Comme l'automne en premier reçoit l'or,
Puis l'hiver, l'argent, pour le récompenser ? "
" Ma chérie, à tant de belles questions d'enfant,
Partout ai-je cherché, partout encor je fouille,
Mais n'ai-je trouvé que réponse en poésie,
Est-ce étrange ? C'est un joli trio de OUI !!! "
Neige de mon automne
L'hiver a ses flocons,
Mais l'automne aussi !
Je les vois tout marrons,
Comme les châtaignes aussi !
Mais ils ne sortent d'un nuage,
Car comme ma larme coquine
Sous le vent que j'imagine,
Ce sont mes papillons de feuillage !
Ils volent de leurs propres ailes,
Loin de leurs attaches vieillottes,
Allant chercher l'amour au ciel
Qu'ils ne trouvent qu'à mes bottes !
Je suis la bonne vivante de l'automne,
Avec moi les feuilles ne sont jamais mortes,
Elles jouent à cache-cache à ma porte,
Et se retrouvent dans mon coeur de polissonne !
" Papa : après que le vent eut soufflé
Sur les dernières braises de l'été,
Le ciel croit-il à l'incendie,
Pour qu'il envoie autant de pluie,
Arroser la terre ?
Et les arbres seraient-ils en fer,
Puisqu'à leur pied, qui sent si fort
S'entassent, les effets de la rouille ?
De bronze, le printemps sera-t-il médaillé,
Comme l'automne en premier reçoit l'or,
Puis l'hiver, l'argent, pour le récompenser ? "
" Ma chérie, à tant de belles questions d'enfant,
Partout ai-je cherché, partout encor je fouille,
Mais n'ai-je trouvé que réponse en poésie,
Est-ce étrange ? C'est un joli trio de OUI !!! "
Neige de mon automne
L'hiver a ses flocons,
Mais l'automne aussi !
Je les vois tout marrons,
Comme les châtaignes aussi !
Mais ils ne sortent d'un nuage,
Car comme ma larme coquine
Sous le vent que j'imagine,
Ce sont mes papillons de feuillage !
Ils volent de leurs propres ailes,
Loin de leurs attaches vieillottes,
Allant chercher l'amour au ciel
Qu'ils ne trouvent qu'à mes bottes !
Je suis la bonne vivante de l'automne,
Avec moi les feuilles ne sont jamais mortes,
Elles jouent à cache-cache à ma porte,
Et se retrouvent dans mon coeur de polissonne !