Posté par michelconrad,
17 avril 2018
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Ne vois-tu pas que l’instant est un bourgeon sur une branche, une fleur en bouton, et qu’il suffira que tu détournes le regard pour qu’ils s’ouvrent, il suffira que tu reviennes un autre jour pour que la feuille et la fleur soient ouvertes, puis un autre jour encore pour qu’il n’en reste rien, et que ton amour m...
Posté par michelconrad,
17 avril 2018
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L’homme important était venu dans cette réunion populaire comme le « sous-préfet aux champs » dont parle Alphonse Daudet. Pour ressembler à l’image qu’il avait du peuple, malgré son costume et sa cravate impeccables, il serrait entre ses dents un cure-dents, dont il ne se débarrassa pas tout le tem...
Posté par michelconrad,
17 avril 2018
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Matin silencieux. Le merisier a mis sa robe de bal. Comment découvrir le secret de l’oiseau, pour que notre propre chant s’allie, ainsi que le sien, au matin calme ?
Posté par michelconrad,
16 avril 2018
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245 visite(s)
Des moments infimes prennent plus d’importance que les siècles : ce sont ces secondes où un regard croise votre regard, où l’amour prend place dans la citadelle du cœur.
Posté par michelconrad,
16 avril 2018
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242 visite(s)
Quand on a vu nombre de ses proches mourir, on ne s’interroge plus sur la raison pour laquelle on écrit : contre vents et marées, l’on dresse cette dérisoire muraille devant l’abîme.
Posté par michelconrad,
15 avril 2018
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Là où le théâtre grec avait montré des douleurs, le théâtre romain montra des combats contre des bêtes fauves et entre gladiateurs. On avançait déjà vers cet « âge de fer » d’aujourd’hui, où il ne s’agit plus que de détruire l’autre.
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