Les « sept épées de mélancolie », dont parle Apollinaire, m’ont appris, à l’âge où j’ignorais que de telles tristesses puissent exister, qu’il était légitime, pour un poète, de dire sa tristesse. Et voilà que, frappé d’une tristesse de même nature que celle qui frappa l’Enchanteur, je m’efforce, à mon tour, de l’exprimer, de la dire, tout en me souvenant que je dois ménager quelque lever du jour, à l’horizon des mots.
27/3/18
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