De troubles nuées
Se sont insinuées
Dans ton âme imbibée d’une liqueur aride.
Un prisme déformant étreint ton cœur flétri,
L’éventail des possibles éconduit, rabougri,
Avalé par un trou noir avide.
Insidieuses nécroses
De tes pensées qui ploient
Sous le joug de joutes moroses…
Un cyclone a surgi pour étriller ta joie.
Du fond de tes abîmes,
L’âme de fond imprime
Son rythme qui t’enseigne
Une angoisse atroce qui jamais ne se lasse.
La mélancolie saigne,
Le goût de miel s’efface,
Le goût amer d’un monde gris
Envahit tout l’espace.
Lointains soupirs d’un temps épris,
Terreur de vivre, tu te fracasses,
Une vitre étrécit la place,
Ta flamme se change en glace…
10.09.2016
- M. de Saint-Michel et Loup-de-lune aiment ceci
Ces lointains soupirs ont encore de l'écho... La beauté de ce que l'on a vécu ne s'efface jamais.
Cette beauté sera toujours dans l’Éther...