Epure du silence
les mots sont béance
ton front offusqué
reste immobile
rien de Toi ne se dit
rien de Toi n'est lisible
entre les mains du temps
à la même source amère
nous buvons
la clarté du jour
reste étrangère
à l'aube de nos autels
où tout soudain vacille
ton corps cherche une rive
au soleil des présences
ton trouble s'abîme
et me creuse
je voudrais trouver un pont
et parvenir jusqu'à Toi
nul chemin
nul cri
nul saut de vague
pour inventer une île
où la transparence
sublimerait nos blessures
présentes et enfouies
à jamais indélébiles
si proches si lointains
nos rêves d'amour
soudain
enchevêtrés
à vif
un chouette poème qui tranche dans le vif
La première strophe est très bien (hormis la majuscule à "toi"...), les trois vers qui suivent aussi... Ensuite, je trouve que c'est trop convenu, surtout à cause des expressions employées ("trouver un pont", "inventer une île"), dommage... Car il y a de la matière et un style... Ca mériterait d'être travaillé.
Bon courage.
Bon courage.
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En la douceur du jour...11 mai 2020
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