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Sous le voile de la nuit

Posté par hasia, 12 juillet 2011 · 564 visite(s)

Densité de l'émotion
palpitation
de l'intangible présent
dans l'éclat subverti
d'une clarté inattendue
au fond de ton regard

le coeur de l'eau hésite
sous tes paupières de soie
le bleu inondé égaré
se dissipe au silence
de la source
étale

la nuit brûle
autour de nous
le soleil enflammé
à la confluence des éclats
pétrifie nos voix
l'écho se donne

à l'infini des poèmes
nos corps vibrent
incandescents
cloués
au milieu de la nuit
où la transparence est source
et le silence abri





magnifique texte avec des rimes bien mise là où il faut
J'aime beaucoup la deuxième strophe, très aboutie, concise, dense.
La première pas du tout : pas assez métaphorique (il ne faut pas écrire "l'émotion" il faut essayer de la susciter chez le lecteur avec tes mots.

J'aime bien la troisième (à part "soleil enflammé" : on ne voit pas ce qu'il vient faire dans la nuit ; si c'est pour parler d'émotions ou de sentiments c'est trop évident...)

J'aime pas du tout le dernier : le mot "poèmes" ne devrait pas figurer ainsi dans un poème... (Par contre oui à : "nos corps cloués/au milieu de la nuit".
"Vibrent" ça fait trop série Arlequin où littérature érotique de gare)
Entendre un poème c'est en approcher "le mystère" sans jamais en trahir l'esprit.
hasia