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Plus près du Souffle

Posté par hasia, 22 août 2011 · 677 visite(s)

J'écris
entre silence et eau
lorsque
les écharpes de transparence
en mouvement
effleurent
la mémoire invisible
de ton corps
cette île nue
secrète
où l'eau scintille
où les jardins de lumière
éploient
la quiétude d'un ciel
inachevé
écho
d'un commencement infini

Extase
au centre des réminiscences
la vison de la vie matricielle
redevient
poème et continuité
parmi les clartés

Au calice du néant
tout se dissout
tout se crée

L'ombre incendiée
nous est solitude consentie
impalpable
le fleuve du jour
déborde de pureté
la liesse du vivant
nous guide





Avec une encre devenue eau lumineuse, le poème, le vrai Toi, peut-être, atteint à la splendeur de l'aube...


Humilité suprême des commencements, qu'ils soient ceux des mots, ceux des sentiments ou ceux des jours, que ne tire aucune obsession de l'achèvement, de la perfection pernicieuse, de la conviction meurtrière...


Les ombres brûlent, éclairent la solitude heureuse des totales lucidités...


Puisse "la liesse du vivant" ressaisir et longtemps guider ce vagabond des galaxies qu'est la créature humaine...


Très respectueusement,


Loup-de-lune