Dans ce silence pur
nous n'aurons qu'une source
pour sauver la douleur des violences méprisées
en cette terre d'exil à l'aurore des embruns
du rêve des tendresses
jamais apaisé
Chants d'oiseaux
ivresse de l'inouï
frange de la mélodie surgi à ciel ouvert
à coeur fendu sauver la face
aveuglés que nous sommes en notre nuit emmurés
au murmure de ce Dieu qui fait signe
et tout ce qui s'offre en silence
toujours
seuls
à l'infini d'entre-nous