Nul n'échappe à son plein pouvoir
Contre le ciel les dunes s'adossent lasses
La touffeur y règne partout.
Leurs formes se déforment et se reforment sans cesse.
Les lignes dansent sous la caresse de l'harmattan
Le mouvement de la vie s'imprime
A chaque pas, y brille, et puis s'éteint.
Comme le soleil et la lune jouent avec les ombres,
Les heures du soir rafraîchissent la vallée, fatidiques.
La chaleur et le froid font le jour et la nuit.
Un soleil rouge tombe derrière l'horizon.
Le chamelier ira en quête d'une halte protectrice,
Quelques buissons et rochers feront l'affaire
En attendant la source de l'oasis.
Et quand les étoiles peupleront le ciel,
Hommes et bêtes fourbus, pourront se reposer.
Et moi, je compterai un jour de plus.
Poème à quatre mains
Le 18 Août 2010
hasia