Interminable
la Nuit nôtre
mûrit le silence
frémissant
désertique
inhabitable
sous les étoiles
futiles
dont la présence
convoque
l'incessante marée du monde
la préface du vent
les battements de ton coeur
à l'invisible du chant
au-dessus des chemins sans voie
Feutré
le rêve s'approche
une voix de neige blessée
s'élève
parmi la forêt du Temps
te cherche
te rejoint
tel un intime écho
en Toi
- Esterina aime ceci
Comme il est étrange,
ce blanc, ce froid, ce silence !...
Etrange mais familier,
comme une rencontre dont le souvenir ne peut s'effacer malgré "les chemins sans voie"...
j'aime ce texte qui "convoque" la poésie, "cherche" le rêve...seule jonction entre réel et possible...
sa forme et son fond
Amitiés à vous Hasia