Au plus fort du silence
mon fleuve
aimé
en chuchotis émeraude
voyage
sous trouées de lumière
nomade
jusqu'aux branches
le long des rives
accompagne le Temps
même miroir
même musique
mélancolie
et eau vive
qui ont bercé
mon enfance
au souffle des ans
de reflets d'or
parsemés
et doucement ensommeillés
en l'immobile voyage
s'écoule
la transparence
des rêves
doucement
doucement
en la lumière diffractée
inaltérable
d'un instant-énigme
- Esterina, M. de Saint-Michel et FlorentM aiment ceci
Très respectueusement,
Loup-de-lune