Toi mon poète
du bout du monde
emmene-moi en ces lieux que j'aime tant
emmene-moi là où la lumière s'attarde encore
sur les couleurs tendres du printemps
là où l'ombre exalte le relief
là où mon âme sait retrouver
le silence de la végétation renaissante
le bruit de l'eau proche
emmene-moi jusqu'aux jardins
où les saules pleureurs éclaboussent la lumière
de leurs branches en cascades
allons flâner le long des berges verdies
du ruisseau limpide
allons jusqu'aux marches de pierre
qui se perdent dans les derniers reflets du jour
là-bas
tout près de la passerelle
douce errance un jour de printemps
traversée d'une campagne verdoyante
resplendissante de lumière
et si la pluie survient
nous attendrons l'embellie sur les chemins de beauté
que Toi seul
spectateur anachorète
saura
ciseler
en poèmes inoubliables
réédition, 17/ 03 /2006- Esterina et Loup-de-lune aiment ceci
Belle invitation à goûter aux merveilles cachées de la vie sur les chemins de la poésie...
Amicalement,
Esterina