Laque
Fascinante inertie mouvante,
Mes yeux t'ondoyent, mais tu ne sussures
Ceint dans l'écrin des monts qui te veillent
Tu houles et roulis aux sources qui t'enfantent
Et tu fonds sur la rive dans un doux murmure.
Cendre et bleutée, ta couleur m'émerveille
Et ton rire saccadé berce mes nuits,
Mes rêves et mes réveils. Ici, je luis.
Fascinante inertie mouvante,
Mes yeux t'ondoyent, mais tu ne sussures
Ceint dans l'écrin des monts qui te veillent
Tu houles et roulis aux sources qui t'enfantent
Et tu fonds sur la rive dans un doux murmure.
Cendre et bleutée, ta couleur m'émerveille
Et ton rire saccadé berce mes nuits,
Mes rêves et mes réveils. Ici, je luis.
Ouate mate sur le tarmac du lac...
Cygne immaculé qui se fond dans l’azur
À l’heure où l’horizon se pare de son armure
Ses ailes soufflent le temps, qui se fuit sans usure
Et toi, du ciel, étoile bleu ciel, dans tes yeux qui murmurent
Tu espères le cygne, le temps et la césure
J’y vois le signe de ces vents qui s’endurent
Durant tant et tant que le ciel s’abjure
Et le cygne se signe, et l’azur susurre…