
La voûte m’enivre de cette joie enfantine
A découvrir sa nuance de l’instant.
Du sombre au lumineux,
Du terne au chatoyant,
Il existe même, si l’on y regarde de près
Cinquante mille nuances de gris.
Jour après jour, nuit après nuit
Je m’échappe, je me fonds dans
Le firmament immense, comme une
Extension de moi vers l’infini.
Déliquescence ultime.
Je disparais, je retourne à l’Origine
Ma demeure de toute éternité.
Sinziana Ionesco
Source : Ciel /1