Toi l’ami des rues
Blotti près de ton maître
Qui attend une obole
Pour t’offrir à manger
Toi l’ami précieux
Celui qui sait peut-être
Le parfum de tendresse
De cette vie blessée
Tu regardes le monde
Avec tes yeux de braise
Et la foule qui passe
Fleuve de gens pressés
De l’enfant qui s’arrête
Venu te caresser
Tu approches ta tête:
“Nous deux, on se connaît.”
Sinziana Ionesco 28/09/2019
poème inspiré des propos de Bernard Weber à Yann Barthès le 25 septembre
à propos des chiens des présidents et des clochards...
Source : Toi l'ami
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